Le [Front anti-Fillon (FAF974)]urlblank:https://www.facebook.com/Front-Anti-Fillon974-1500603499964867/?fref=ts s’est réuni pour la première fois ce mardi au Bocage à Sainte-Suzanne. Objectif de ce nouveau mouvement citoyen : « attirer l’attention de l’opinion publique sur les dangers qui menacent les acquis sociaux des travailleurs, des retraités et des demandeurs d’emploi à travers le programme de Fillon à la Présidentielle de Mai 2017. »
Le mouvement qui compte à ce jour une soixantaine de personnes juge « inquiétantes pour la France et plus particulièrement pour La Réunion » les déclarations du candidat à la présidentielle depuis la primaire de la droite.
FAF974 et son rapporteur, Daniel Jaurès, évoquent plusieurs motifs à cette volonté de « fronde anti-Fillon », parmi lesquels le bilan « sanctionné par les électeurs » du candidat en tant que premier Ministre de Nicolas Sarkozy de 2007 à 2012. Le mouvement citoyen pointe également du doigt les propos – sujet d’une grande polémique – du candidat Les Républicains sur les [« bienfaits » de la colonisation]urlblank:http://www.zinfos974.com/Propos-sur-l-esclavage-et-la-colonisation-Francois-Fillon-ne-regrette-rien_a106930.html .
Une « méconnaissance de la situation de La Réunion »
FAF974 dénonce par ailleurs la « politique générale » de François Fillon synonyme de « méconnaissance de la situation de La Réunion » : « Il se positionne pour la suppression des contrats aidés qui sont comptabilisés à 45 000 actuellement et propose de verser les sommes affectées aux entreprises pour assurer l’accueil des apprentis ». Et d’ajouter : « A ce propos, il a une méconnaissance de la situation de la Réunion où seulement 5 000 jeunes ont des difficultés à trouver un patron. Comment pourrait-il remplacer les 45 000 contrats aidés par des apprentis ? Où sont les patrons susceptibles de fournir des contrats d’alternance? »
Le mouvement citoyen se questionne par ailleurs sur la volonté du candidat de supprimer 500 00 postes de fonctionnaires « soit la suppression de 500 postes pour la Réunion alors que l’actualité a fait que des fonctionnaires ont été recrutés, notamment dans la police et la gendarmerie ».
Cette première rencontre avait pour but de dresser les grandes lignes de ce mouvement protestataire encore au stade d’ « embryon », selon son porte-parole. Le mouvement doit désormais« peaufiner » son organisation et mobiliser des moyens concrets pour faire entendre sa voix.