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Un mobile et un bracelet électronique pour aider les femmes battues

Le collectif 'Ni putes ni soumises" de La Réunion réagit aux nouvelles mesures proposées par le gouvernement pour lutter contre les violences faites aux femmes.

Ecrit par Melanie Roddier – le vendredi 27 novembre 2009 à 08H00

« C’est un plus pour la sécurité des femmes, il faut que ça passe rapidement le stade de l’expérimentation« . Julien Gauthier du collectif local « Ni putes ni soumises », félicite l’arrivée prochaine du système de bracelet électronique ainsi que du téléphone d’alerte,  annoncés comme outils de lutte contre les violences faites aux femmes par François Fillon, ce mercredi. « On espère toujours que les forces de l’ordre puisse réagir plus vite. C’est désormais aux pouvoirs publics de prendre leur responsabilité pour que cela aboutisse« , a-t-il ajouté.

Le bracelet électronique permettra de « protéger les femmes en danger immédiat« . Comment ça marche? L’agresseur porte à sa cheville ou à son poignet un bracelet électronique. Il s’engage à ne pas approcher la personne qu’il a agressée. De son côté, la victime est équipée d’un émetteur avec bouton d’urgence, qui lui permet d’appeler et d’être localisée en cas de danger.

Par ailleurs, à partir du 7 décembre, vingt femmes de Seine-Saint-Denis, victimes de violences conjugales, se verront remettre un téléphone mobile mis au point par Orange, doté sur le côté d’une grosse touche. Il suffit de la maintenir enfoncée quelques secondes pour entrer directement en communication avec un centre spécialisé.

Avec ce téléphone, la victime est tout de suite identifiée grâce à son numéro. Donc, même si elle n’est pas en mesure de s’exprimer, le centre d’appel peut rapidement analyser la situation en s’appuyant sur son dossier personnel.

« Nous sommes l’un des Départements les plus touchés par les violences conjugales. Il aurait été intéressant d’être intégré à cette période d’expérimentation. Lundi dernier encore, une drame est survenu à Saint-Louis. Une jeune maman de 24 ans qui avait pourtant porté plainte contre son ex-compagnon a été victime de violences« , souligne Julien Gauthier.

Prochainement, le comité « Ni putes ni soumises » de La Réunion, de retour des Universités d’Automne de « Ni Putes Ni Soumises », relaira les trois jours de débats, d’échanges et de rencontres entre les régions, qui permettent tous les ans de faire le point sur la situation globale.

 

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