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Un employé s’ouvre les veines à la mairie de St-Denis pour dénoncer les magouilles dans les titularisations

Scène surréaliste ce matin à la mairie de Saint-Denis, un agent technique de la commune s'est tailladé les bras pour "dénoncer" les méthodes de titularisation des agents. Si, pour l'Unsa, il s'agit d'une tentative de suicide, pour la mairie il s'agit surtout d'un acte isolé qui n'est en aucune manière une tentative de se suicide.

Ecrit par zinfos974 – le lundi 01 octobre 2012 à 14H16

Ce matin, en commission administrative paritaire (ndlr: commission technique à la mairie servant à l’avancement, promotion et titularisation des agents de catégorie C), un agent technique de la mairie de Saint-Denis a craqué. En plein milieu de la commission, l’individu s’est saisi d’un couteau et s’est tailladé le bras. « Une tentative de suicide« , explique Luco Spincer, du syndicat UNSA à la mairie de Saint-Denis.

Selon lui, l’agent technique ne supportait plus les « passes-droit » accordés par les ressources humaines à certains agents de la commune. « Plusieurs agents ont été titularisés selon des motifs fallacieux. Les promotions sont données à des proches de la mairie« , dénonce-t-il. « Ce qui est arrivé devait arriver« , ajoute-t-il. Le syndicat Unsa dénonce depuis plusieurs années les méthodes de titularisation des agents de la mairie de Saint-Denis. Quant à l’agent, il a été emmené aux urgences de l’hôpital Bellepierre pour être soigné. « Il a eu neuf points de suture et il est très choqué« , affirme le syndicaliste.

« Il s’agit d’un agent de service technique qui a craqué. Il est arrivé avec un couteau lors de cette réunion. Les personnes présentes lui ont porté une oreille attentive, mais il s’est donné des coups de couteau sur l’avant bras« , explique de son côté la mairie de Saint-Denis. « Même lui a été surpris après s’être tailladé les bras. En aucun cas il ne s’agit d’une tentative de suicide mais d’un agent qui a craqué psychologiquement« , ajoute-t-on.

Mais pour l’Unsa, la municipalité tente de « minimiser » l’incident. « Cela fait des années que ça dure. Maintenant nous allons nous concerter pour étudier les suites à donner de cet incident regrettable« , conclut Luco Spincer.

 

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