Le colonel Vandebeulque n’aime pas qu’on parle de lui. Dès que Zinfos cite son nom, il dégaine plus vite que son ombre et porte plainte en diffamation. Trois plaintes sont déjà en cours d’instruction, et il a encore demandé au CASDIS qui s’est tenu en fin de semaine dernière de lui accorder la protection juridique, pour un montant de 10.000 euros, pour trois nouvelles plaintes. Une parce que j’ai eu le malheur d’écrire qu’il avait tenu à faire apposer son nom sur la plaque commémorative pour l’inauguration de la caserne de pompiers de la Possession, une pour le 4×4 qu’il avait voulu acheter en véhicule de fonction après s’être fait prêter le même modéle pendant plusieurs jours par le concessionnaire et dont l’achat a finalement été retoqué par les élus, et la dernière contre la revue d’un syndicat.
Les élus du CASDIS ont rejetté la protection juridique dans les deux dernières affaires, suite notamment à l’intervention de Claude Hoarau et Roland Nativel, mais l’ont accordée au colonel pour l’affaire de la plaque. Ce qui signifie que c’est le SDIS qui paiera les frais d’avocat du colonel mégalo. Quelle diffamation y a t-il à dire que le colonel a voulu faire inscrire son nom sur une plaque commémorative, puisque j’apporte la preuve de ce que j’avance dans le même article au travers d’une photo de la fameuse plaque?
La tactique du colonel est simple à comprendre : je porte plainte à chaque fois que mon nom est cité. Moi je ne paye pas mon avocat, à la différence de Pierrot Dupuy. Ainsi, même si je sais que je vais perdre, je gagnerai malgré tout en l’obligeant à débourser ses frais de défense. Et ainsi, j’espère qu’il se taira, même le jour où il y aura des choses graves à raconter…
Que M. Vandebeulque porte plainte, passe encore. Je me réserve le droit de porter plainte à mon tour contre lui pour abus de plainte. Mais qu’il trouve des complices au sein du CASDIS -et je pense là en particulier au choka qui coup 3 côtés de Bruno Mamindy Pajany sans l’appui duquel la plainte n’aurait pas pu être votée- pour creuser encore le déficit du SDIS est proprement scandaleux.
Comme on dit en créole, nou i artrouv, Bruno… Et faudra pas venir pleurer !