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Un avion fictif se « crash » au large de Sainte-Marie

L'exercice est inédit à la Réunion : la simulation d'un crash aérien au large de la Réunion s'est déroulé cet après-midi dans le port de Sainte-Marie. Plus de 100 protagonistes ont participé à cette opération d'envergure.

Ecrit par zinfos974 – le mardi 18 octobre 2011 à 15H27

Vers 14h, le signalement d’un avion tombé en mer est transmis aux secours. Rendus sur place dans les minutes qui suivent, pompiers, gendarmes entament la procédure de sauvetage en mer de l’appareil abîmé. Selon les premières informations de l’aviation civile qui sont transmises aux secours, un aéronef de type ATR 72 s’est effectivement crashé en mer, au large de l’aéroport Roland Garros. Le nombre des victimes est pour l’heure inconnu.

C’est pour parer à « i[cette éventualité qui existe que nous organisons cet exercice grandeur nature]i » affirme le commandant Marc Feigneux de l’Etat major de zone de la sécurité civile.

Les informations arrivent au compte goutte. Selon les premiers éléments, 45 personnes se trouvaient à bord de l’appareil, ou du moins ce qu’il en reste. Elles sont sur le point d’être prises en charge. Deux bateaux de la SNSM sont les premiers à porter secours aux éventuels rescapés. La cellule d’urgence se met en place. La confirmation arrive quelques minutes plus tard, dix victimes sont récupérées au large. Les bateaux ramènent les premiers blessés. Un premier poste de secours doit quant à lui être établi sans plus tarder sur le parking du port de plaisance de Sainte-Marie.

 

Des simulations de catastrophe industrielle sont souvent mises en pratique tout au long de l’année, mais c’est bien la première fois qu’un exercice plan de secours spécialisés aérodrome (PSSA) a lieu à la Réunion.

Une dizaine d’institutions à coordonner

En effet, la réponse de la sécurité civile pour faire face à un accident d’aéronef sur ou à proximité d’un aéroport doit se préparer, rien n’est laissé au hasard. La réglementation impose aux terrains d’aviation de disposer de plans d’organisation pour faire face à de tels événements.

Pour cet exercice du 18 octobre, la thématique retenue est celle d’un accident d’aéronef au décollage, en l’occurrence aujourd’hui à celui d’un crash au décollage.

La difficulté de ce genre d’événement réside d’une part dans la coordination des moyens en mer pour la récupération des personnes impliquées mais aussi la coordination des centres opérationnels sur terre, en mer mais aussi aériens. La mission n’est pas des plus simples. Le commandant Marc Feigneux explique la situation : « Au total 240 personnes sont impliquées aujourd’hui, dont une centaine de joueurs qui simulent la blessure ». Pas moins d’une vingtaine d’institutionnels ou de civiles sont sur le pont : services de l’état, associations, collectivités locales, acteurs privés, SAMU, SDIS, les forces de sécurité publique (gendarmerie, police, PAF), l’aviation civile, le CROSS, l’ADRASEC, ou encore l’aéroport Roland Garros doivent agir en synergie. L’avertissement est sans frais. Quelques sourires aux cris des fausses victimes du crash décrispera l’action de sauvetage.

 

 

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