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Un Réunionnais victime de racisme en métropole témoigne

Oizir Abdallah, un Réunionnais travaillant en tant que charpentier-soudeur à la STX à Saint-Nazaire, a été « harcelé pendant plusieurs années, victime de blagues racistes et poussé à la démission par l’affichage d’une photo représentant un singe, avec son prénom écrit en lettres rouges », révèle France Info ce jeudi 9 janvier. Après près de cinq ans […]

Ecrit par – le jeudi 09 janvier 2014 à 12H08

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Oizir Abdallah, un Réunionnais travaillant en tant que charpentier-soudeur à la STX à Saint-Nazaire, a été « harcelé pendant plusieurs années, victime de blagues racistes et poussé à la démission par l’affichage d’une photo représentant un singe, avec son prénom écrit en lettres rouges », révèle France Info ce jeudi 9 janvier.

Après près de cinq ans de calvaire, il a « saisi le défenseur des droits et les prud’hommes contre son employeur »« Le Conseil des prud’hommes de Saint-Nazaire lui a accordé 24.000 euros de dommages et intérêts », ajoute la radio, qui a recueilli son témoignage.

Embauché il y a six, Oizir Abdallah « avec un salaire bien plus bas que celui auquel ses diplômes auraient dû lui donner droit« , relate France Info, témoigne des blagues racistes dont il était victime au quotidien : « Souris un peu plus, on a du mal à te voir dans les ballastes vu que tu es noir, t’as pas besoin de te laver les mains vu que tu as les mains déjà noires, manges du porc, ça te fera du bien, sachant que je suis musulman…  » Voilà le genre de remarques que l’ouvrier entend au travail, témoigne-t-il.

En novembre 2011, ses collègues vont encore plus loin : « J’étais en train de travailler et je passe à côté des toilettes, je vois l’affiche d’un singe avec mon prénom dessusJe l’ai arrachée directement sous la colère. Je ne pouvais pas l’accepter, je commençais vraiment à en avoir marre« , raconte Oizir Abdallah. « Je me suis dis que peut-être c’était moi l’intrus, vu que je suis noir. J’ai préféré partir« , poursuit-il.

Après plusieurs mois de dépression, il démissionne et saisi le conseil des prud’hommes et le défenseur des droits. Oizir Abdallah a obtenu, en décembre dernier, « 24.000 euros de dommages et intérêts. Son ancien employeur peut encore faire appel de cette décision. Mais quoi qu’il arrive, cette somme ne suffira pas à réparer les dégâts », souligne France Info.

 

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