Certains spectateurs ont dû être déçus du Dipavali de Saint-Denis hier soir. Il ne fallait pas s’attendre à un spectacle aussi grandiose qu’à Saint-André, le week-end dernier.
« C’est sûr on est pas à Saint-André » reconnait un jeune tamoul devant la mairie de la capitale. Pas de défilé, ni de chars. Pour cause, la municipalité a opté pour un Dipavali intimiste.
L’ancien hôtel de ville, décoré pour l’occasion, illuminait la rue de Paris. Pour les plus curieux, la fête s’est déroulée à l’intérieur entre expositions d’huiles sur toile et spectacle d’art martial ancestral.
A Saint-André, pendant ce temps, on dresse le bilan. Un bilan jugé plus que positif avec une fréquentation de près de 20 000 personnes et, selon les dires de l’adjointe à la culture Michèle Caniguy, « des commerçants satisfaits même si la conjoncture économique provoque quelques déceptions« .