La commission Juncker a été officiellement investie ce mercredi par le Parlement européen, avec 423 voix pour et 209 contre.
La nouvelle commission, une coalition des conservateurs du PPE, des socialistes et des libéraux, succède à celle du Portugais José Manuel Barroso.
Jean-Claude Juncker a pris des risques en nommant sept nouveaux vice-présidents affectés à des portefeuilles à contre-emploi comme un Français (Pierre Moscovici) au contrôle des équilibres budgétaires, un Britannique à la régulation des marchés financiers ou un Grec à l’immigration.
Dans son discours, avant le vote, Jean-Claude Juncker a réaffirmé sa conviction que son équipe était « la Commission de la dernière chance » pour regagner la confiance des citoyens européens, notamment en obtenant des résultats en matière de croissance et de lutte contre le chômage.
Concernant la règle de non-dépassement des 3% du PIB de déficit public, le responsable conservateur, répondant à une demande des socialiste, a assuré qu’il autoriserait une certaine « flexibilité« .
Jean-Claude Juncker s’est également engagé à présenter son plan d’investissements de 300 milliards d’euros pour relancer l’économie en Europe avant Noël.