Hervé Morin, ancien ministre de la Défense de 2007 à 2010, tenait meeting à La Réunion en présence de Nassimah Dindar, président du Conseil général et Jean-Paul Virapoullé, maire de Saint-André.
Il est venu chercher le soutien des sympathisants réunionnais pour sa candidature à la présidence de l’UDI. Le député-maire de l’Eure compte capitaliser sur son nom en déclinant son programme, tourné vers une « restauration de notre économie par la stabilité juridique et la sécurité fiscale ».
Pour Hervé Morin, « nous devons créer les conditions permettant aux entreprises françaises de jouer à armes égales avec leurs concurrents », seul moyen pour « rétablir la confiance nécessaire à la croissance ».
L’actuel président du conseil national de l’UDI croit aussi dans l’assouplissement et la simplification du droit du travail. « Pour redonner confiance dans l’investissement en France, éviter l’évasion des talents et des richesses, nous engagerons des politiques fiscales incitatives puissantes et nous ferons inscrire dans la constitution que l’ensemble des prélèvements obligatoires ne peut représenter plus de 50 % des revenus annuels ».
Des mesures qui ne peuvent aller sans « la réduction de 80 milliards d’euros de la dépense publique », décline-t-il son programme tout en faisant la part des choses entre la présidence de l’UDI et la présidentielle de 2017.
« Ne cédons pas à la maladie des écuries personnelles obsédées par l’élection présidentielle », tacle Hervé Morin. Il préfère prioriser son action en organisant les débats en vue de la présidence du part sur ce qui fait « le cœur de nos convictions centristes ».
La campagne pour la présidence de l’UDI prendra fin le 7 octobre. Le vote se fera par correspondance du 8 au 14 octobre pour le 1er tour et du 30 octobre au 5 novembre pour le second. Le futur président de l’UDI sera installé lors du congrès du parti fixé au 15 novembre.