Cap Requins 2 n’est pas encore déployé pleinement. Trois communes doivent encore rejoindre le dispositif de sécurisation le long du littoral ouest et sud.
Ces trois villes sont Trois Bassins, Saint-Pierre et Saint-Leu. Une convention devra être signée entre ces municipalités et la préfecture pour que leur volonté exprimée il y a quelques mois d’entrer dans le dispositif soit effective.
A ce jour, Saint-Paul, qui accueillait déjà le projet initial Cap Requins depuis début 2014, a logiquement persévéré dans le programme. En semaine, les smartdrumlines sont disposées à Saint-Gilles et en baie de Saint-Paul. Pour la première localisation, le dispositif d’appatage n’est sorti que de nuit. En baie de Saint-Paul par contre, son déploiement se fait aussi bien de jour comme de nuit.
Grande nouveauté : l’Etang-Salé est venu compléter Cap Requins 2 depuis lundi dernier. Là encore, c’est la technique brevetée par le Comité des Pêches smartdrumlines qui y est éprouvé. Un déploiement qui s’opère du lundi soir au jeudi soir.
Depuis le lancement de Cap Requins 2 en juin (palangre de fond) et fin juillet (palangre verticale) et donc de smartdrumline début août, 3 requins bouledogues et 2 tigres ont été prélevés.
Contrairement à la pêche pour la compréhension du risque ciguatera, Cap Requins 2 ne prévoit pas de quota de pêche puisqu’il s’agit – en attendant d’éventuelles solutions non létales – d’augmenter la sécurisation des sites d’activités nautiques.