Il y a d’un côté, les représentants syndicaux qui demandent que les règles du droit du travail en matière de commerce soient respectées. Il y a, de l’autre, la direction de Vindemia qui, en période de fêtes de fin d’année, a tout intérêt à accueillir les consommateurs. Au milieu, les salariés un peu perdus…
Hier, la fédération Commerce et Services de la CGTR était devant le tribunal de grande instance de Saint-Denis après avoir assigné le groupe Vindemia en justice. En cause, l’ouverture des commerces après 13 heures le dimanche qui serait contraire à la loi.
C’est cet après-midi que le délibéré est rendu par le juge des référés. Une partie des salariés, présents au tribunal, ne partage pas la démarche de la CGTR et dit vouloir travailler pour faire face aux difficultés financières.
Le groupe risque jusqu’à 200 000 euros d’astreinte pour chaque dimanche après-midi ouvert, pour chaque magasin.