La liste des cachotteries de la CGT s’allonge. Dans son édition du jour, le Canard enchaîné revient sur « l’affaire » de l’appartement parisien du n°1 de la CGT, Thierry Lepaon, [rénové pour rappel aux frais du syndicat à hauteur de 130.000 euros]urlblank:http://www.zinfos974.com/La-CGT-paye-plus-de-130-000-euros-de-travaux-dans-l-appartement-de-fonction-de-Thierry-Lepaon_a77647.html .
Nouvelle révélation du Palmipède ce mercredi, le logement du responsable syndical avait déjà fait l’objet d’une rénovation peu de temps avant que la centrale ne commande de nouveaux travaux.
Si le journal reconnaît qu’il ne s’agissait pas « d’une rénovation de haut-standing », cela n’était pas du goût de Thierry Lepaon. Cité par le Canard enchaîné, le propriétaire de l’appartement a déclaré que son logement « était parfait pour un jeune couple », et évoque un coup de peinture blanche sur les murs, une moquette neuve, et des meubles Ikea dans la cuisine.
Or, la CGT a fait retirer la moquette pour la remplacer par du parquet flottant et « a tout rénové du sol au plafond ».
L’hebdomadaire satirique évoque également « une facture extravagante » pour les travaux réalisés, citant par exemple pour la réfection des toilettes la somme de « 4.453 euros de fournitures ».
Invité ce mercredi sur BFMTV/RMC, Thierry Lepaon a jugé « choquant » le montant de ces travaux et a affirmé qu’il ignorait que l’appartement avait déjà fait l’objet d’une rénovation. « Oui, il y a une faute. Bien sûr que cela me choque, mais je n’ai commis aucune faute (…) A la CGT, on n’est pas doué pour l’immobilier « , a-t-il déclaré, avant d’évoquer un problème de « fonctionnement interne » au sein du syndicat.