Il a légèrement été blessé et exprime en exclusivité son indignation à l’encontre des employés de la SNCF qui ont refusé de venir en aide aux passagers dans les colonnes de [Paris Match]urlblank:http://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/Anglade-Rendre-hommage-a-leur-courage-heroique-816395 :
« Nous avons entendu des passagers hurler en anglais « Il tire ! Il tire ! Il a une kalachnikov ! »
J’étais avec mes deux enfants et ma compagne, autour de nous, il y avait une quinzaine de passagers. (…)
Le tireur était à quelque dizaines de mètres de nous, dans le wagon numéro 12.
L’homme armé venait vers nous, il était déterminé.
J’ai pensé que c’était la fin, que nous allions mourir, qu’il allait tous nous tuer.
Oui, on s’est vu mourir car nous étions prisonniers de ce train, et qu’il était impossible de s’échapper de ce cauchemar« .
Puis, l’acteur raconte comment le personnel de bord s’est réfugié derrière la porte métallique de la motrice et a refusé d’ouvrir aux passagers:
« Collés les uns aux autres contre la porte métallique de la motrice.
Nous tapions dessus, nous criions pour que le personnel nous laisse entrer, nous hurlions « Ouvrez ! »
On voulait qu’ils réagissent ! En vain…
Personne nous a répondu. Silence radio.
Cet abandon, cette détresse, cette solitude, c’était terrible et insupportable !
C’était, pour nous, inhumain.
Les minutes paraissaient des heures.
J’ai protégé de tout mon corps mes enfants, leur répétant en boucle que tout allait bien« .
Interrogé par Le Figaro, Thalys a défendu ses employés « qui ont rempli leur devoir »:
« Un de nos contrôleurs se trouvait à proximité du tireur. Il a senti les balles siffler.
Il a pris avec lui les cinq ou six passagers qui étaient autour de lui et les a emmenés dans le local à bagages encombrants, le « fourgon », précise Agnès Ogier, directrice générale de Thalys.
L’idée du contrôleur était de tirer le signal d’alarme pour alerter le conducteur et faire arrêter le train.
Dans le local, le petit groupe n’a aucune idée de ce qui se passe dans les wagons 11 et 12 et ne se rend pas compte pas que le tireur est maîtrisé par les passagers.
D’où leur silence face aux appels de l’acteur et des autres voyageurs« .