Après la vague d’attentats des 7,8 et 9 janvier qui ont frappé le journal satirique Charlie Hebdo et une épicerie casher, Porte de Vincennes, l’administration pénitentiaire a procédé à des fouilles des cellules de détenus identifiés comme islamistes radicaux.
Nos confrères de France Soir et RTL rapportent que les découvertes portent sur du matériel informatique et de communication, chez des détenus parfois déjà condamnés pour des questions de terrorisme.
Parmi les prisonniers fouillés, on peut citer Djamel Beghal, le mentor présumé d’Amedy Coulibaly, le preneur d’otages de la Porte de Vincennes, déjà condamné deux fois pour terrorisme.
Des questions restent en suspens, telles que leur éventuelle implication aux attentats de l’intérieur des prisons, à l’instar des « parrains » de la mafia qui transmettent leurs consignes depuis leur cellule ?
Des enquêtes internes ont été ouvertes. La police judiciaire a été saisie.