C’est une excellente nouvelle que la majorité régionale s’intéresse, 6 mois avant les élections, à ce nouveau mode de transport sur lequel je travaille depuis plusieurs années déjà , avec une liaison téléphérique « Saint-Leu-Cilaos ». Cependant, je regrette que le périmètre de l’étude de faisabilité prévue par la majorité régionale pour la liaison allant jusqu’à Cilaos concerne uniquement les communes de Saint-Louis, l’Entre-Deux, le Tampon et Saint-Pierre.
La Ville de Saint-Leu, pionnière en la matière, a donc été exclue d’office de ces annonces régionales. Dommage, le projet que nous portons à Saint-Leu permet de rendre accessible à tous, le patrimoine naturel classé du Parc National alors que ni Saint-Louis, ni Saint-Pierre ne le permettent. De plus, notre projet relie deux zones touristiques, la zone balnéaire de Saint-Leu et les montagnes de Cilaos. Un mix qui aurait pu s’avérer gagnant pour notre tourisme en mal de projets innovants.
Un constat s’impose. Elu en 2010, le locataire de la pyramide inversé aura donc attendu 4 ans (septembre 2014) pour lancer le Schéma Régional des Infrastructures et des Transports, document référence des transports à la Réunion. Si la majorité régionale est réduite à vendre ainsi du rêve, une route sans galets, 2000 bus fantômes, c’est que sa politique de transports est un véritable cauchemar.
Encore une fois, cette équipe sortante trompe les Réunionnais en lançant des études au lieu d’afficher des résultats. A cette allure, le locataire de la pyramide inversée qui ne manque pas une occasion de promouvoir le développement économique de l’Ile Maurice, nous proposera bientôt un aller-retour « Moufia – Port-Louis » en montgolfière à moins de 10 roupies…
Un véritable pilotage économique ne conduira plus à attendre 5 ans à la veille d’un prochain renouvellement. Il s’inscrira dans une politique de résultat avec des indicateurs clairs et des solutions de déplacement moins chères, moins longues, plus fluides et porteuses d’emplois réels et durables pour les Réunionnais qui travailleront dans les transports.
Thierry ROBERT
