Le député-maire Didier Robert et les élus du conseil municipal du Tampon, réunis mercredi, ont voté une motion soutenant le projet de reprise des salariés de l’Arast (Association régionale d’accompagnement social territorialisé). Un projet appartenant au groupe de neuf propositions qui a été présenté au Tribunal de grande instance du chef-lieu lundi dernier.
Vincent Clotagaltilde et le Collectif de sauvegarde des emplois et activité de l’Arast, à travers leur projet de Société de coopérative d’intérêt général, ont donc été entendus par les élus du Tampon. Ce projet de coopérative se réaliserait sous la forme d’une société anonyme avec un capital de départ équivalent à 18.500 euros. Quant aux activités de protection de l’enfance et des familles, elles prendraient la forme d’associations aux côtés d’une plateforme administrative chargée de la gestion du personnel et de la formation.
Résultat de cette option, le coût des prestations augmenterait pour passer de 16 à 18,79 euros. Un coût supérieur que le Département ne souhaiterait pas financer, d’où une importante probabilité de liquidation judiciaire de l’établissement.
« Soutenir l’offre proposée par le collectif des salariés«
En conséquence, les élus membres du conseil municipal du Tampon demandent au Conseil général et aux différents pouvoirs publics de « soutenir l’offre proposée par le collectif des salariés permettant ainsi une continuité des missions sociales en faveur des plus vulnérables, la pérennisation des emplois existants et ce d’autant plus que le personnel de cette structure dispose déjà d’un niveau de qualification remarquable et d’une grande expérience professionnelle. »
L’engagement financier à consentir dans le cadre de ce projet a aussi été l’objet d’une demande de la part des élus : « Nous demandons aux pouvoirs publics et au Département de prendre un engagement quant à sa participation financière au projet des salariés de l’Arast et de mettre en œuvre toute action de partenariat, afin d’une part, de ne pas mettre en péril les missions d’accompagnement des personnes âgées ainsi que des mineurs en situation de danger et d’autre part, de préserver l’emploi dans un contexte économique et social particulièrement difficile.«
Après le soutien de la CCIR et l’avis favorable de l’administrateur judiciaire, les élus du Tampon ont, à leur tour, apporté leur soutien au projet des salariés. Reste maintenant à savoir quelles seront les positions du Département et du TGI.