Revenir à la rubrique : Social

Tampon : Le lycée Boisjoly-Potier versera 31.500 euros à trois ex-précaires

Le tribunal des Prud'hommes de Saint-Pierre a condamné le lycée polyvalent Boisjoly-Potier du Tampon à verser 31.500 euros à trois anciens personnels précaires de l'établissement. Les contrats de ces derniers avaient été interrompus après plusieurs années au sein de l'établissement d'enseignement secondaire. Une première...

Ecrit par Ludovic Robert – le samedi 25 avril 2009 à 09H00

Trois anciens personnels précaires du lycée Boisjoly-Potier au Tampon ont obtenu gain de cause auprès du tribunal des Prud’hommes de Saint-Pierre. Le lycée Boisjoly-Potier va devoir leur verser une réparation financière correspondant à la somme de 31.500 euros.

C’est une avancée pour les personnels précaires mais un recul indéniable pour le lycée Boisjoly-Potier, condamné par les Prud’hommes. Après plusieurs années réalisées au sein de cet établissement du 14ème kilomètre au Tampon, les contrats des trois plaignants avaient été résilié. Ces derniers ont alors poussé l’affaire devant les Prud’hommes de Saint-Pierre qui leur a finalement donné raison, hier, après plusieurs délibérés selon le Quotidien de ce samedi.

Des CDD requalifiés en CDI…

Toujours selon notre confrère Michel Zitte, « c’est le 5 février dernier que le conseil des prud’hommes de Saint-Pierre a rendu son jugement dans cette procédure déclenchée un an plus tôt (…). » Au final, les contrats à durée déterminée (CDD) ont finalement été requalifiés en Contrat à durée indéterminée (CDI) par les juges des Prud’hommes avant que ces derniers ne prononcent le versement de 31.500 euros en direction des trois ex-précaires. Ceci étant, aucune réintégration des trois anciens personnels n’a été prononcée.

Selon le Quotidien, cette affaire n’est que le début d’une longue série ; une douzaine de proviseurs et autres chefs d’établissements étant cités à comparaître dans les jours prochains…

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

L’avenir du Quotidien de La Réunion entre les mains du tribunal de commerce

Alfred Chane-Pane et Henri Nijdam ont défendu leur projet respectif de reprise du Quotidien, mercredi après-midi à la barre du tribunal de commerce de Saint-Denis. Le premier a fait valoir le fait qu’il détenait une imprimerie ultra-moderne, tandis que le second a rehaussé son compte courant d’associés à 1,5 million d’euros. Le délibéré interviendra le 3 avril.

Des personnels des Foyers départementaux de l’enfance alertent sur leurs conditions de travail

Des agents des Foyers d’accueil départementaux ont fait grève ce vendredi matin pour dénoncer un déficit structurel de personnels et de moyens ne leur permettant pas d’assurer l’encadrement des enfants placés dont ils ont la charge. Le syndicat FO réclame par ailleurs l’application du statut de la fonction publique hospitalière dans l’avancement des agents et dénonce le recours jugé trop fréquent aux contractuels et aux intérimaires.

Le service public en grève pour les salaires ce matin

L’intersyndicale CFDT – CFE CGC – CGTR – FO – FSU – SAIPER – Solidaires – UNSA a organisé ce mardi une manifestation des agents et contractuels du service public et de la territoriale à Saint-Denis et Saint-Pierre. Après les importantes mobilisations contre la réforme des retraites, l’interrogation sur la capacité à reprendre le combat demeure.

Le Bouclier Qualité Prix intègre maintenant des pièces automobiles

Le Bouclier Qualité Prix 2024 a été dévoilé ce lundi en préfecture. Le préfet annonce l’ajout d’une prestation et de quatre pièces automobiles. Pour les produits de consommation courante, les services de l’Etat ont pu figer les prix malgré l’inflation. Un exploit qui risque de ne pas être réédité l’année prochaine.