Les 44 emplois aidés de l’association des Petits Tamponnais Ruraux (APTR) se sont mobilisés aujourd’hui devant la sous-préfecture de Saint-Pierre. Leurs contrats respectifs prennent fin aujourd’hui et l’association qui les emploie, présidée par Jean-Bernard Hoarau, n’a pas encore pu obtenir leur renouvellement. L’élu du Tampon a donc sollicité les services de la sous-préfecture de Saint-Pierre pour tenter de faire avancer ce dossier. Aujourd’hui, lui et quelques salariés de l’association ont pu rencontrer le secrétaire général de la sous-préfecture, Michel Esterlingot, afin de lui présenter la situation de l’association.
767 euros, « une tite monnaie à la fin du mois » dixit Jean-Bernard Hoarau
Depuis le début de leur contrat, les 44 emplois aidés de l’association n’ont pourtant pas démérité, selon Jean-Bernard Hoarau. « Ce sont des gens qui touchent 767 euros par mois. C’est dommage que l’Etat n’est pas suivi notre demande. On a fait un sentier de 6,2 kilomètres le long de la Rivière d’Abord. Ces sentiers sont fréquentés tous les jours. On a nettoyé quatre hectares dans la forêt de la ligne d’Équerre. On a enlevé les pestes végétales. Le travail n’est pas fini », explique le président de l’association pour justifier la demande de renouvellement des contrats.
« Ce genre d’accompagnement de l’Etat devrait être reconduit. La Région nous dit qu’elle na pas de position fixe de l’État. L’État nous dit que ça relève de la Région. On est entre deux feux. Notre détermination est grande pour que ces contrats soient renouvelés. On a vu l’Etat aujourd’hui, on va maintenant demander un rendez-vous à la Région pour que ces gens, qui retrouvent une dignité en travaillant, puissent continuer à avoir ‘une tite monnaie à la fin du mois' », conclut Jean-Bernard Hoarau qui compte bien obtenir satisfaction pour l’ensemble des salariés.