Le président de la Casud ferme la porte à une fusion avec l’intercommunalité voisine de la Civis.
Dans un courrier adressé au [collectif pour le développement de la Micro-Région Sud]urlblank:http://www.zinfos974.com/La-fusion-CIVIS-CASUD-pronee-une-nouvelle-fois-par-Krishna-Damour_a85861.html présidé par Krishna Damour, André Thien Ah Koon détaille les raisons qui le poussent à préserver la pression fiscale en l’état, qui s’avère plus favorable pour ses administrés. « Le concept de grande Communauté sudiste est idéalisé dans de nombreux esprits », en vient-il d’ailleurs à commenter.
Sur le volet de la baisse des dépenses publiques en cas de fusion, André Thien Ah Koon rappelle qu’« en France, depuis toujours, la très grande majorité des fusions ont généré des dépenses supplémentaires, au point qu’au lieu de réaliser des économies d’échelle, on empile les strates de dépenses supplémentaires ».
Le maire du Tampon (l’une des quatre communes de la Casud avec Saint-Joseph, Saint-Philippe et l’Entre-Deux) appuie encore son propos sur le thème des économies potentiellement profitables au contribuable.
Là aussi, le discours enchanteur sur une éventuelle fusion se confronte selon lui à la réalité des chiffres. « La fusion implique unité et alignement des ratios financiers sur une durée déterminée. Or, l’administré de la Casud acquitte aujourd’hui à un moindre coût par comparaison avec un contribuable de la Civis. La fusion ferait peser sur les résidents de la Casud, des charges intercommunautaires considérablement accrues », en conclut TAK.