Dans deux courriers adressés au président de la CASUD, Cyrille Hamilcaro a demandé la fin anticipée de son détachement en tant que Directeur Général Adjoint ainsi qu’une mise en disponibilité jusqu’en 2020.
Par ces manigances administratives, M.Hamilcaro souhaitait échapper à la procédure de radiation obligatoire pour tous fonctionnaires en cas de condamnation.
En effet, en cas de disponibilité, M.Hamilcaro aurait pu réintégrer de droit la fonction publique en 2020. Dans le cas présent de radiation, il devra demander à son employeur une éventuelle réintégration. Choix qui appartiendra à ce moment là à son employeur, c’est-à-dire la CASUD.
Ceci est une manoeuvre orchestrée par M.Hamilcaro, il souhaitait, par ses courriers, échapper à la sanction administrative qui découle de sa condamnation et m’induire en erreur en qualité d’employeur.
A titre de comparaison, les époux Fontaine ont été radiés depuis 2013 par le Président de la CIVIS. Pour sa part, M.Hamilcaro a bénéficié de la clémence de Didier Robert (l’ancien président de la CASUD). Celui-ci n’a pas appliqué la loi à son endroit et a choisi de couvrir la sanction : ce n’est pas acceptable.
Le 12 juin 2014, alors que M.Hamilcaro avait déjà alerté la presse de ses choix, il s’est dispensé d’informer son employeur, à savoir moi-même en qualité de président de la CASUD, de la décision judiciaire.
Nous avons appris la décision par la presse. Nous avons alors pris la mesure de demander au procureur la notification de la décision pour appliquer le droit, à savoir la radiation de la fonction publique de M. Hamilcaro.
C’est grâce à cette extrême vigilance que nous avons pu agir à temps afin que la faute de M.Hamilcaro soit mise à jour.
Il ne peut y avoir de justice à deux vitesses et l’exemplarité doit être appliquée pour tous.
André Thien-Ah-Koon