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Sur les traces des premiers villages indiens de Madagascar : la route des boutres arabes et du commerce dans l’océan Indien du XVe siècle et au début du XXe siècle

Après une belle et bonne nuit de sommeil, un petit déjeuner royal, le change ou la conversion des euros en ariary (monnaie locale), nous attendions Roger. Il est arrivé à l’heure comme prévu. Il est huit heures du matin. Contrairement au slogan des Malgaches « le pays du mora mora« , (le pays où règne la lenteur), […]

Ecrit par Tamim KARIMBHAY – le samedi 14 septembre 2013 à 10H27

Après une belle et bonne nuit de sommeil, un petit déjeuner royal, le change ou la conversion des euros en ariary (monnaie locale), nous attendions Roger. Il est arrivé à l’heure comme prévu. Il est huit heures du matin. Contrairement au slogan des Malgaches « le pays du mora mora« , (le pays où règne la lenteur), Roger respecte l’horaire de départ.

Nous avons donc pris la route du père Raimbault, puis la rue Augagneur qui débouche enfin -après des nids de poules, et des cabosses- sur la route de Marodokany qui mène vers le village du même nom. Cette route littorale longe le stade et le vieux port, où d’ailleurs au passage, Kareena et Eléonore ont remarqué, la présence des cadavres de bateaux naufragés, usés par le temps depuis la colonisation française, et qui regardent à la manière des fantômes errants, les pirogues à balancier traditionnelles des pêcheurs côtiers, et les catamarans des touristes et des expatriés.

– « Ces bateaux à la dérive, preuve rouillée d’une certaine époque, rêvent et regrettent sûrement que le temps ne soit pas irréversible ! » me dit Roger avec un air mélancolique coloré de nostalgie.

– Eh oui, mon cher ami, lui dis-je, la fuite du temps, hein ? Le temps s’en va, le temps s’en va, disait Pierre de Ronsard au XVIème siècle déjà.

– Et nous, on demeure, évoquait Guillaume Apollinaire dans son poème « Le pont Mirabeau » a rétorqué Roger, en souriant.

– Excellente mémoire, Roger ! Ecole Lamartine, hein ? Quel souvenir magnifique !

– Je t’y emmènerai Amith, me dit Roger, sur les rails de notre passé commun…Je me souviens que tu étais pas-sionné par un certain Jean de La Fontaine…un auteur du XVIIème siècle ! Cet auteur qui a été immortalisé par le temps et qui existe dans les cœurs et les souvenirs d’écoliers de tous les enfants de France et de Navarre

– Et même du monde ! Lui dis-je alors.

Au bout de six kilomètres de routes rocailleuses, tortueuses presque médiévales, où l’on croise encore des charrettes de zébus remplies de gounis (sacs) de charbon, et des maisons en bois sur pilotis, prêtes à tomber au moindre cyclone, nous faisons notre entrée vers le village d’Ambanoro (Marodoka), où le temps semble paralysé depuis des siècles.

– « Ce village paraît toujours être habité par les descendants des africains kenyans et zanzibarites ! Dis-je à Vijay !

– Ils parlent toujours le swahili et vont encore se marier avec des superbes africaines à la peau lisse, au Kenya, au Mozambique et surtout sur l’île de Zanzi-bar et de Pemba ! Rajouta Roger.

– Ce village est toujours isolé ! Comment croire qu’il fut un temps où ce village vibrait au rythme des boutres indiens et arabes qui y accostaient ? dit Vijay qui se rappelait ce que j’avais mis dans mon autobiographie, celle que j’avais rédigée exclusivement pour Kareena et lui, alors qu’ils étaient encore enfants.

– Oui ! D’ailleurs, regarde les vestiges de la digue où les boutres – ces gros voiliers traditionnels de commerce arabe et indien – venaient en masse pour faire du commerce de cabotage. Le boutre encore appelé dhow est un type de voilier traditionnel originaire de la mer Rouge. C’est aussi un petit caboteur à la croisée de la mer Rouge et de l’océan Indien. Ce sont des navires de 300 à 500 tonnes de charge, à coque en bois très élancé. Ils se retrouvent là, sont parfois impliqués dans les transports de drogue et des actes de piraterie maritime. Les boutres se répartissent en deux catégories : ceux qui ont la poupe carrée (ou en tableau) et ceux qui ont la poupe pointue. La première comprend : le baggala, qui est le plus grand navire arabe. Le ganja (navire), de 70 à 200 tonneaux, qu’on trouve entre l’Arabie et l’Inde. Le sambuck de la mer Rouge, utilisé naguère pour la pêche aux perles, et le jehazi de Zanzibar et de la côte ouest de Madagascar. Dans la seconde catégorie, on trouve : le bhum, qui existait dans le golfe Persique avant l’arrivée des Portugais (il jauge de 60 à 200 tonneaux, il a deux mâts et son étrave très inclinée se projette au-delà de la coque avec une inclinaison très prononcée). Le zarug a été quant à lui, employé surtout sur les côtes de Yémen et du Hedjaz. Son tonnage dépasse rare-ment les 100 tonneaux, et sa vitesse en fait le favori des pirates et contrebandiers. Le boutre a été diffusé par les navigateurs arabes dans l’océan Indien. Construit en bois, gréé d’un ou plusieurs mâts portant chacun une voile trapézoïdale improprement appelée voile latine, il est toujours très utilisé de nos jours, de l’Indonésie jusqu’à Madagascar. La taille actuelle varie entre 8 et 30 mètres. La digue d’Ambanoro était aussi là. Elle est la preuve immortalisée par le temps, de l’endroit exact où sont arrivés un jour de 25 décembre 1926 – il y a donc cent-dix sept années de cela – mon grand-père paternel alors âgé de 17 ans et nouvellement marié avec ma grand-mère paternelle, alors âgée de 14 ans.

Il s’appelait Selman-Raja-Chahar Khan et elle se prénommait Kashmira. Il était originaire du village de Jamnagar en Inde anglaise et elle, du village du Kusch, à la frontière du Rajasthan. Elle était fille d’un maharadjah. Les Maharadjahs étaient à l’origine des princes, à la tête de royaumes dispersés à travers tout le sous-continent indien. Mon grand-père Selman-Raja-Chahar Khan, quant à lui, est fils de marin. Effectivement, mon arrière-grand-père Radjiv-Raja-Chahar Khan, était un marin, aventurier qui avait sillonné l’océan Indien et la mer de Chine et faisait du commerce de cabotage entre la Chine, l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines et toute la côte Est africaine, notamment Mombassa, les îles de Pemba et Zanzibar. Il vendait de la porcelaine, du bois, du coton et du thé. Il était déjà venu tout seul, vers les années 1870, en tant que marin-négociant à Ambanoro à l’endroit même où nous nous trouvons actuellement. La navigation en ces temps là était difficile. Les mois d’hiver sont considérés comme les plus opportuns pour naviguer dans le golfe Persique et la mer d’Arabie en direction de la mer Rouge, notamment grâce à son climat tempéré et ses vents portants de la mousson de Nord-est. Depuis toujours les boutres sillonnent ces parages en fonction des vents de moussons, vers l’Afrique de l’Est en hiver, vers l’Inde et le Pakistan en été, du moins lorsque la puissante mousson de Sud-ouest permet le passage.

– « Papa, comment fais-tu pour retenir tous ces détails ? Tu as une mémoire d’éléphant ! Me fit remarquer Kareena.

– Oui ma fille, tu n’es pas la seule à me le signaler, lui dis-je.

Vijay profita lui aussi pour prendre la parole :

– Papa, tu as eu où toutes ces in-formations ?

– Au départ, c’est la transmission orale de la mémoire familiale faite dans mon enfance par mon père et mon grand-père. Comme je suis très attaché à mes racines et que je souhaite vous les transmettre à mon tour, j’ai effectué par la suite des recherches personnelles pour compléter l’histoire que je vous raconte plus librement, ici, sur les lieux de vie de nos ancêtres, leur expliquais-je. Alors, voulez-vous connaître la suite ?

– Cela va de soi, entendis-je en écho.

– Je poursuis. En septembre 1926, il a décidé de quitter les Indes anglaises avec son épouse, et leur fils unique Sel-man-Raja-Chahar Khan et l’épouse de celui-ci, Kashmira Gandhi. Ces deux-là qui allaient devenir mes grands-parents paternels, ont vécu une grande histoire d’amour sur cette île de Nosy-Bé. Ils ont eu eux-mêmes, un fils unique, Rajesh qui n’est autre que mon propre père.

– Pour revenir à l’histoire de cette digue du village d’Ambanoro, il faut aussi souligner que mon arrière-grand-père, vous vous souvenez ? il était marin…il faisait partie de ce groupe d’indiens britanniques qui, poussés par les vents de la mousson d’hiver (soufflant de décembre à avril), arrivent dans des boutres dans la rade d’Ambanoro, ici même, à Nosy-Bé, après avoir fait escale en Afrique de l’Est et surtout à Zanzibar ou à Mombassa. De mai à novembre, les vents de la mousson d’été permettaient aux boutres indiens de faire le voyage dans le sens inverse. Ces boutres – qui étaient des lourds navires à mât unique, penché en avant avec une grande voile latine et un château arrière pouvant remonter au vent – étaient trop lourds pour doubler le Cap d’Ambre. De plus, la navigation sur la côte Est de Madagascar était rendue très aléatoire lors des fortes houles cycloniques, des tempêtes, et de manque d’abris sûrs. Donc, les boutres longeaient les côtes arabes, puis africaines et arrivaient dans la rade d’Ambanoro à Nosy-Bé où les Indiens commencèrent à s’installer progressive-ment. Depuis la proclamation de la reine Victoria en Impératrice des Indes en 1876, les Indiens sont devenus alors des sujets britanniques. La présence des Indiens – et plutôt des boutres originaires du Golfe de Cambay, faisant du commerce de cabotage dans l’océan Indien – était déjà signalée par Vasco de Gama en 1498, dans son journal de bord. En 1508, un Amiral portugais, Lopes de Sequeira mouillant dans le Sud malgache a aussi signalé la présence des Indiens.

– Papa, pourquoi nos ancêtres ont préféré quitter l’Inde alors qu’ils étaient Anglais de nationalité ? L’Angleterre ou un pays anglophone leur aurait été plus profitable ? dit Vijay, poussé par la curiosité et ne comprenant pas les motivations de ses ancêtres.

– Oui c’est vrai, c’est une question qui reste posée ajoutèrent Eléonore et Kareena.

– En 1775, Nicolas Mayeur, commerçant français à Madagascar, constate la présence des Indiens aussi. Leurs descendants qui vont s’établir à Ambanoro (village de Nosy-Bé), seront les fondateurs des grands lignages indiens « Karanas » présents aujourd’hui encore, dans toute l’île de Madagascar et même ailleurs. Ceux qui sont arrivés à Madagascar, et notamment à Nosy-Bé, dès les années 1850, sont venus volontairement, dans le cadre d’une immigration spontanée, et par vagues successives. En fait, un décret -signé entre les Maharadjahs et le roi mérina malgache Radama 1er- datant du 18 juin 1825, permettait aux Anglais et aux sujets anglais de résider à Madagascar et à faire du commerce. Ils sont venus par vagues successives de manière volontaire des villages indiens de Kathiawar, du Gudjerat, de Jamnagar, de Bombay, de New Delhi, de Surat, de Raj-kot, de Madras, de Calcutta, de Pondichéry, de Chandernagor, du Kusch-Mandui ou Porbandar. C’est par le biais d’une immigration spontanée, individuelle puis familiale que s’est constituée la con-grégation indienne de Nosy-Bé depuis la fin du XIXème siècle jusqu’au début du XXème siècle. Arrivés à Nosy-Bé avec la nationalité britannique, ils ont acquis la nationalité française de plein droit par les décrets français applicables dans les colonies, de 1928 et 1933, permettant aux étrangers, en l’occurrence, les Indiens anglais (sujets britannique), d’obtenir la nationalité française. »

Alors que je terminais mon explication sur mes ancêtres dans un élan de passion, un jeune homme sortit de nulle part. Il parle d’abord avec Roger, puis avec Vijay en français. Il vint me voir. Il dit s’appeler Edwin. Il avait une trentaine d’années.

« – Je vous ai entendus, dit-il, discuter de l’Histoire de vos ancêtres indiens. Moi aussi, je suis passionné d’histoire, de la généalogie et des toponymes, et je suis en train d’étudier ici même le plus vieux cimetière indien de cette île, avant celui de Marovoay (1815) et celui de Majunga. Si ça vous intéresse, veuillez me suivre, je vous en prie. »

Malgré ma vieillesse apparente, ma passion pour l’Histoire et les découvertes, est toujours aussi jeune et ardente. Tel un petit enfant à qui on parle de chocolat, j’ai emboîté le pas à Edwin. Ma curiosité était plus forte que ma rai-son, et mon cœur s’est mis à battre de joie tel un tambour. Ma petite famille con-tente de me voir sous un autre jour, dans mon milieu naturel, me suivait avec un cœur joyeux. Elle parlait peu, tellement elle était comblée.

« – Vous êtes malgache ? Lui demandai-je courtoisement. »

Il m’a dit qu’il était chercheur à l’Université d’Antananarivo. Il avait obtenu une bourse d’étude sur mérite pour travailler sur les nécropoles indiennes à Madagascar.

« – C’est très bien ce que vous faites, lui dit Kareena. Au moins vous démontrez que l’Histoire n’est pas forcé-ment écrite par les vainqueurs, comme avait dit un général révolutionnaire corse devenu empereur !

– Napoléon Bonaparte, rétorqua Roger fièrement, ne serait-ce que pour me montrer qu’il partageait ma passion pour l’Histoire et pour la culture générale.

– Vous voyez, le talent et le mérite n’ont ni couleur, ni odeur lança-t-il à Edwin en lui donnant une tape amicale dans le dos ! »

Nous traversons donc buissons, forêts, quand apparurent, soudain – sous le cri des lémuriens makis, le chant des oiseaux et le beuglement de zébus en train de ruminer, et quelques huttes traditionnelles en paille- les marches qui mènent vers le plus vieux cimetière indien d’après Edwin.

« – Je vais vous le démontrer… me dit-il. Venez avec moi. »

Vijay, Kareena, Eléonore, Roger et moi le suivîmes. Il nous fit grimper les marches, puis nous fit traverser la pente qui longeait le cimetière, et s’arrêta enfin devant quelques tombes anciennes sur les-quelles la mousse avait élu domicile.

« – Ici, dort toute une génération de personnes qui ont quitté l’Inde. Riches, pauvres, mendiants ou notables, ils sont venus avec leurs familles. Ils ont quitté l’Inde définitivement. Ils sont tous là en train de contempler les « vices et les vertus », « les splendeurs et les misères » -comme le titre d’un ouvrage de Honoré de Balzac- de ce monde de vivants, en pleine ébullition, en pleine révolution virtuelle.

– Vous voyez, monsieur Amith, me dit Edwin, cette tombe est la première grâce à l’inscription gravée sur la pierre tombale. (Il y était écrit en indien, en arabe et en français la date, 1er mars 1850.) Et maintenant venez, tous en-semble, on va aller voir la dernière tombe. Comme vous le savez sans doute, ce cimetière est totalement à l’abandon depuis que les Indiens de deuxième génération, ont quitté le village d’Ambanoro, pour aller s’installer à Hell-Ville en 1952. Ce village d’Ambanoro, d’ailleurs avait été baptisé Marodokany, entre 1870 et 1950, en souvenir des Indiens qui y avaient ouvert des boutiques. Les Indiens s’étaient spécialisés en pro-duits alimentaires et en produits textiles. Autrefois, il y avait de l’animation ici, quand les boutres accostaient, me dit Roger, qui détient cette information d’un vieil oncle. Les Malgaches –des descendants de Kenyans, de Mozambicains et de Zanzibarites- cohabitaient sereinement avec les immigrés indiens.

– Pourquoi vous aimez étudier les cimetières, demanda Eléonore à Edwin ?

– L’étude des cimetières nous apprend à devenir humble et réaliste, ré-pond Edwin. On prend conscience que les os blanchissent tous de la même manière. On prend conscience qu’on est tous égaux face à la nature…et qu’aucune technologie, ni aucun progrès ne pourra remplacer la VIE ! Vous savez Madame, de nombreuses personnes ont oublié, que nous, en tant qu’humains, nous n’avons que deux certitudes : la naissance, jour où l’on vient au monde biologiquement, et la mort, jour où on le quitte spirituellement, après l’avoir construit sagement ou ruiné bêtement. Finalement, nous ne sommes que des immigrants de toutes couleurs et de toutes tailles, sur cette Terre. Si les humains arrivaient à comprendre la fragilité de la vie, ils feraient sa valeur, et apprendraient à rejeter les guerres et les massacres qui sont ridicules et ubuesques entre des frères humains ! Et puis, les cimetières nous disent d’où nous venons. Ils nous apprennent notre passé. Ce sont les différentes religions qui ont ancré, inculqué, figé, médusé les peurs des morts chez les humains. Au Moyen Âge, par exemple, en Europe, les cimetières étaient très fréquentés et devenaient même avec les cathédrales et les foires, des lieux de rendez-vous galants…même la nuit… ».

Le grand hypnothérapeute Olivier Lockert disait dans un de ses ouvrages portant sur l’Hypnose éricksonienne et humaniste que trois choses bloquent les connaissances et les avancées possibles de l’évolution et de la qualité de vie de l’Humanité entière : Ce sont les routines habituelles, les peurs et les croyances limitantes. Je suis entièrement d’accord avec ses idées ! À cela j’ajouterai une quatrième cause qu’est l’ignorance avec un I majuscule, qui est la mère de toutes les bêtises et des absurdités sur Terre !

J’étais émerveillé par la somme de connaissances qu’avait Edwin. C’est vraiment un être exceptionnel et chaleureux, comme d’ailleurs, tous les autres Malgaches que nous avions rencontrés à l’hôtel, à l’aéroport ou dans les rues…

« – Voici la dernière tombe papa, m’interpella Vijay. Il y est inscrit le 15 avril 1946. Papa, maman ! Lisez le nom de la personne qui est écrit sur l’épitaphe. Papa, tu ne me croiras pas, c’est la tombe de ton arrière-grand-père ! Ça doit être la date de son enterrement !

– Quoi ? Le marin ? Celui qui est arrivé en 1926, accompagné de son fils de 17 ans et de sa belle fille de 14 ans ?

– Oui, papa ! C’est la tombe de Radjiv-Raja-Chahar Khan, le marin et négociant aventurier qui est le fondateur de notre famille sur Nosy-Bé. Il est décédé, ici, à Ambanoro le 14 avril 1946. Il était né, d’après l’épitaphe, en Inde à Bombay, le 31 décembre 1848.

– Ça alors, pour une surprise, c’est une surprise ! Je ne m’y attendais pas…il a vécu 98 ans. C’était un grand gaillard solide alors…mon arrière-grand-père ! Vous avez un ancêtre, un peu comme le capitaine Hadock, Corto Maltese, Bartolomé Dias, Ferdinand de Magellan, Guillaume le Conquérant ou James Cook, ou encore Rollon, le chef des Vikings, les enfants !

– Oui, mais ça m’étonnerait qu’il ait été rouquin comme Rollon le Viking, lança Kareena en souriant ! Moi je le vois plutôt barbu comme le capitaine Hadock.»

Et tout le monde se mit à rire d’un air franc et, c’est dans cette bonne humeur et dans ces émotions hors-pair, qu’après avoir remercié Edwin et Roger, nous sommes rentrés à l’hôtel pour nous reposer. Notre aventure ne faisait que commencer. Et déjà les étonnements étaient forts. La mauvaise route reliant Ambanoro à Hell-Ville nous a, par contre, parfaitement épuisés.

Pour qu’écrire et enseigner restent toujours un plaisir pour nous tous !

http://www.monsieur-biographie.com/biographies/9059/tamim-karimbhay.php

Article rédigé par Tamim KARIMBHAY professeur, historien et romancier auteur d’une monographie culturelle et historique d’un espace culturel et touristique insulaire dans l’océan Indien et le canal du Mozambique : Nosy-Bé : Âme malgache, Coeur français et du roman autobiographique et géopolitique : un hypertexte polyvalent et visionnaire : Année 2043 : Autopsie D’une Mémoire à contre courant.

le 15 septembre 2013

 

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