La désignation du nouveau directeur de l’ODC est l’un des principaux sujets politiques du moment, avec l’éventuel changement de majorité au Conseil général.
Les deux sujets se sont d’ailleurs télescopés, beaucoup d’observateurs voyant dans le soutien des élus de l’Alliance au Département à Jacques Dambreville, le directeur sortant, le premier signe adressé par les élus communistes à Nassimah Dindar.
Les forces en présence sont les suivantes : d’un côté Jacques Dambreville, relativement peu marqué politiquement et ayant surtout des amis dans tous les partis politiques. Il a passé toute sa vie à la Réunion et connait parfaitement tous les acteurs culturels. Avec les risques que cela comporte… Adoré par ceux qui ont progressé grâce à lui, haï par ceux qui sont restés sur le bord de la route.
De l’autre, Pascal Montrouge, un chorégraphe réunionnais à succès parti en métropole à l’adolescence, et revenu dans l’ile de façon définitive depuis un peu plus d’un an, même s’il y a séjourné à de nombreuses occasions ces dernières années pour de courtes périodes. C’est le candidat de Gilbert Annette, et surtout celui de René-Louis Pestel, l’adjoint à la Culture de la Mairie de Saint-Denis, et de sa femme qui chante dans les « Wadeva« , qui ont su agglomérer autour d’eux tous les déçus du directeur de l’ODC.
La « campagne électorale » a été menée tambours battants, avec les mêmes méthodes que pour les campagnes politiques, ce qui a choqué nombre d’acteurs culturels, peu habitués à de telles pratiques.
Devant l’importance qu’a pris ce débat, Zinfos a décidé d’apporter sa pierre au débat en vous offrant le rapport d’analyse des offres réalisé par une association intitulée « Service public 2000« , et dont l’avis est déterminant dans le choix qui sera effectué mercredi prochain par la commission permanente du Département. Même si les élus ne sont pas tenus par les conclusions de cet avis, à condition d’argumenter leur choix contraire..