Classé dans les kiosques et les points presses parmi les magazines arrivant de l’Hexagone, Style magazine est passé entre les mailles du filet de notre article précédent, qui faisait un tour d’horizon, ou presque, de la presse féminine à la Réunion.
Les magazines féminins de l’île sont dynamiques mais un peu trop généralistes disions nous… C’était sans compter sur Style magazine qui se positionne sur le haut de gamme et n’a rien à envier à la presse magazine nationale : photos originales et rédactionnel à la hauteur de ce que peuvent espérer les plus exigentes d’entre nous.
Le bi-mestriel se positionne en haut du panier, et vous ne trouverez pas d’images « prétextes ». « Toutes les photos sont des originaux faites par des photographes de mode, les meilleurs », précise Laurent Pfeiffer, directeur de la publication. « Pendant un an, nous étions un supplément gratuit avec Télémag », précise-t-il. Mais les publications étant trop « alléatoires », Style Magazine fait désormais cavalier seul.
« Le seul magazine haut de gamme 100% réunionnais »
Mode, cosmétique, voyage, diétététique, gastronomie, société, coaching, Style Magazine se fait remarquer par les grandes marques nationales. « Nous travaillons avec Chanel, Givenchy, Kenzo », se félicite Laurent Pfeiffer, pas peu fier de maintenir ses publications malgré une conjoncture pour le moins difficile. « Les tirages se font à Maurice en 10.000 exemplaires et sont vendus au prix de deux euros à la Réunion », explique-t-il. Vous le trouverez également dans les hôtels de luxe tels que Le Palm ou le Saint-Alexis.
Il n’y pas de place pour les petits encarts, Style Magazine ne joue que dans la cour des grands. Format A4 et papier glacé, il se dit « le seul magazine haut de gamme 100% réunionnais ». Pas de place non plus pour les réclames, « nous ne travaillons qu’avec les annonceurs haut de gamme, c’est notre parti pris, insiste Laurent Pfeiffer, et cela même quand nous avons besoin d’argent ». Peu de rédactions peuvent se le permettre par les temps qui court. Cela donne matière à réflexion. Et si la qualité était le meilleur des créneaux même en temps de crise ?