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Ste-Marie : Les victimes de l’auto-école Lagon créent un collectif

Les victimes de l’auto-école Lagon à la Rivière des Pluies, à Sainte-Marie, se sont réunies ce matin devant les locaux afin de former un collectif, intitulé, « Les victimes de l’auto école Lagon ». [Lundi]url:http://www.zinfos974.com/Ste-Marie-La-gerante-d-une-auto-ecole-disparait-avec-la-caisse_a54317.html , elles avaient déjà manifesté leur mécontentement devant les locaux de l’établissement. Les élèves de l’auto-école accusent la gérante, qui est actuellement […]

Ecrit par zinfos974 – le samedi 16 mars 2013 à 15H19

Les victimes de l’auto-école Lagon à la Rivière des Pluies, à Sainte-Marie, se sont réunies ce matin devant les locaux afin de former un collectif, intitulé, « Les victimes de l’auto école Lagon ». [Lundi]url:http://www.zinfos974.com/Ste-Marie-La-gerante-d-une-auto-ecole-disparait-avec-la-caisse_a54317.html , elles avaient déjà manifesté leur mécontentement devant les locaux de l’établissement.

Les élèves de l’auto-école accusent la gérante, qui est actuellement hors de la Réunion de les avoir floués. Depuis plusieurs semaines, l’auto-école était fermée et la gérante serait partie avec la caisse. Une trentaine de plaintes pour escroquerie ont déjà été déposées à la gendarmerie. Et ce n’est qu’un début, assure Anisse Mangin, la présidente du collectif dont la fille s’était inscrite pour passer le permis. « Au total, on devrait réunir une soixantaine de plaintes« .

Préjudice provisoire estimé entre « 22.000 et 25.000 euros »

Si le préjudice global est difficile à chiffrer car chaque élève se trouve dans une situation spécifique (selon la date de l’inscription, nombre d’heures effectuées, inscription ou non aux examens), Anisse Mangin l’estime provisoirement « entre 22.000 et 25.000 euros ».

« Je suis en colère parce que la majorité des élèves ont des parents qui ne travaillent pas et qui se sont saignés pour pouvoir offrir à leurs enfants le permis de conduire. Certains élèves sont inscrits depuis 2011 et n’ont toujours pas passé le code », explique la présidente du collectif.

Les victimes, accompagnées de leurs avocats, Maître Mihidoiri Ali et Maître Julien Magamootoo, souhaitent d’abord récupéré leur dossier. « Les élèves ne savent pas où se trouvent leur dossier. La priorité est donc de restituer leurs dossiers pour qu’ils puissent poursuivre leur formation dans une autre auto-école« , soutient Maître Ali.

« On ne sait pas où se trouve la gérante »

L’avocat souligne que le Conseil national des professionnels de l’automobile (CNPA), principal syndicat, « soutient les victimes et se dit prêt à les orienter vers d’autres auto-écoles avec des tarifs préférentiels« . Le syndicat a alerté la préfecture pour que leurs dossiers soient retrouvés au plus vite.

Dans un deuxième temps, les victimes espèrent récupérer l’argent donné à l’auto-école et une poursuite au pénal pourrait être envisagée. « Une enquête diligentée par la gendarmerie est en cours, assure l’avocat. On ne sait pas où se trouve la gérante. Selon les conclusions de l’enquête, cela pourrait aboutir à une procédure au pénal« , conclut-il.

 

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