Yanis Payet, président de l’Union démocrate, part en campagne pour les municipales de Saint-Pierre. Il va présenter « une liste de rassemblement » avec Valérie Dambreville, du parti Debout de la République (de l’ancien candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignant, ndlr
Tous deux s’étaient présentés aux élections législatives en juin 2012 dans la quatrième circonscription et avaient respectivement récolté 1,01% et 1,13% des voix au premier tour.
Une alliance de circonstance ? « Nous avons certes des divergences de points de vue sur des problématiques nationales et internationales, notamment concernant la monnaie, mais nous avons également beaucoup de points de convergence. Nous voulons montrer qu’une autre droite est possible à Saint-Pierre« , souligne Yanis Payet.
Yanis Payet et Valérie Dambreville attaquent très clairement le bilan de Michel Fontaine, le sénateur-maire de Saint-Pierre. « Saint-Pierre a plus ou moins bien géré ses finances mais les choix politiques de Michel Fontaine ont été désastreux. Il cumule les mandats de maire, de sénateur et de président de la Civis. Il confisque la démocratie ! », argumente Yanis Payet.
« Ce n’est pas la politique que mérite Saint-Pierre »
Plus concrètement, Yanis Payet pointe du doigt la politique associative, sportive et culturelle du maire actuel. « La mairie finance les déficits de clubs de foot. On ne peut pas accepter ça ! Il n’y a pas de politique culturelle, des problèmes de circulation… Ce n’est pas la politique que mérite Saint-Pierre, explique le candidat à la mairie de Saint-Pierre qui dit vouloir faire campagne « contre le système Fontaine« . Avant d’ajouter, « UMP, PS et PCR, c’est la même chose. Ils se partagent tous le gâteau »
Quelles sont ses propositions pour Saint-Pierre ? « Saint-Pierre doit être attrayant pour les ménages et les entreprises en élargissant la base fiscale. Je souhaite aussi renforcer le rôle des associations, et que des représentants de quartiers soient élus et non plus imposés« . Yanis Payet dit vouloir également « relancer les commerces du centre-ville ».
Le président de l’Union démocrate, qui se prononce par ailleurs pour la suppression de l’octroi de mer, dit enfin vouloir « rompre avec le système actuel que nous qualifions de féodal« .