Les trois médiateurs désignés par le sous-préfet de Saint-Pierre, Jean-Luc Lhemanne, continuent d’écouter les différents protagonistes du conflit à la Cilam depuis ce matin 10h.
A 14h30, aucune avancée notoire n’est à signaler. Le conciliabule est respecté. Il se poursuit entre les élus syndicaux de la Cilam et leur direction.
« Les élus syndicaux sont toujours en train de négocier, il n’y a pas d’annonce particulière jusqu’à maintenant », annonce Florent Olivar, représentant du personnel de la Cilam et de ses 200 salariés mobilisés désormais depuis une semaine. La grève avait débuté à 14h, mercredi 29 mai.
La seule avancée saluée par les acteurs hier soir tenait dans l’accord des parties sur le protocole de reprise du dialogue.
Jusqu’à hier après-midi, les grévistes et la direction hésitaient à traiter les revendications d’un seul tenant, c’est-à-dire en intégrant la Cilam et ses filiales, ou amorcer la discussion entreprise par entreprise.
C’est finalement ce dernier scénario qui a été choisi ce matin. « Actuellement, nous planchons sur le cas de la Cilam », explique le représentant du personnel. Si et seulement si cette première étape est franchie dans l’après-midi, viendra le tour des filiales de la compagnie laitière des Mascareignes que sont Glaciers de Bourbon, Fromagerie de Bourbon et la société d’eau de source Australine, également propriété de la Cilam.
Les salariés maintiennent leur piquet de grève à l’intersection de l’Allée de la zone et la rue privée de la Cilam.