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St-Louis : Trois policiers municipaux agressés et blessés à la gare routière

Hier, trois agents de la police municipale de Saint-Louis ont été agressés et blessés légèrement par un groupe de jeunes. Une agression de trop pour le syndicat FO Saint-Pierre.

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 09 octobre 2014 à 09H56

Hier, la gare routière de Saint-Louis a été le théâtre d’une altercation entre une bande de jeunes et plusieurs policiers municipaux accompagnés d’agents de médiation. Dans un premier temps agressés verbalement, les agents ont voulu procéder à l’interpellation d’un individu. Mais la situation a dérapé au moment de lui passer les menottes. Plusieurs jeunes ont voulu empêcher cette interpellation.

« Les policiers municipaux ont protégé les agents de médiation qui les accompagnaient et la population« , explique Lucas Gobalou. Les trois agents de police ont été légèrement blessés. Des contusions et dents cassées ont valu aux trois agents 15 jours d’ITT (Incapacité temporaire totale). La gendarmerie a été appelée sur les lieux. Aucune interpellation n’a été effectuée mais l’enquête suit son cours. « Ce sont des jeunes bien connus et identifiés« , poursuit le secrétaire général FO Saint-Pierre.

Au-delà de cette agression, le syndicat FO Saint-Pierre souhaite clarifier la situation des agents de police municipale dans différentes communes du Sud. Lucas Gobalou compte rencontrer le maire de Saint-Louis, Patrick Malet, et le président de la Civis, Michel Fontaine, suite à ce nouvel incident. « Il faut dire aux maires de communes d’arrêter le recrutement de policiers municipaux sans concours« , explique-t-il.

Dénonçant des « recrutements politiques » réalisés au sein des fonctionnaires territoriaux, Lucas Gobalou explique que 13 policiers ayant le concours sont toujours sur liste d’aptitude dans l’attente d’un poste. « On préfère recruter en interne des agents qui ne sont pas aptes et n’ont pas le concours« , se désole-t-il.

Le syndicat FO souhaite également étendre la police municipale à une police intercommunale. « La loi le permet et les maires des communes du Sud ont les moyens« , souligne Lucas Gobalou.

 

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