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St-Louis : Reconstitution sous tension du meurtre de Coralie Palany

Hier a eu lieu la reconstitution du meurtre de Coralie Palany, dans la résidence des Seychelles à Saint-Louis, en présence de Frédéric Lioni. Une reconstitution sous haute tension en présence des familles de la victime et du suspect. Les gendarmes vont même devoir intervenir pour séparer les deux familles. Pendant deux heures, la juge d’instruction, […]

Ecrit par . – le samedi 24 septembre 2011 à 08H32

Hier a eu lieu la reconstitution du meurtre de Coralie Palany, dans la résidence des Seychelles à Saint-Louis, en présence de Frédéric Lioni. Une reconstitution sous haute tension en présence des familles de la victime et du suspect. Les gendarmes vont même devoir intervenir pour séparer les deux familles.

Pendant deux heures, la juge d’instruction, Corine Peinaud a mené la reconstitution en présence des avocats de la défense et du conseil du prévenu. Une reconstitution pour connaitre la chronologie exacte des faits qui ont conduit au meurtre de Coralie Palany.

Le 13 avril dernier, Frédéric Lioni et sa compagne, Coralie Palany, sont en train de se séparer. La jeune femme se rend au domicile où le couple habitait. Elle est accompagnée par ses enfants et une amie. La discussion s’envenime et Frédéric Lioni conduit la jeune femme dans la salle de bain où il la poignardera à sept reprises. Les deux enfants assistent à une partie de la scène. Le suspect quittera l’appartement pour se rendre à son travail où il sera interpellé par les forces de l’ordre quelques heures plus tard.

La reconstitution va permettre aux avocats et la juge d’instruction de déterminer si Frédéric Lioni a agi avec préméditation. Mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire, la préméditation n’a pas été retenue. Mais pour les avocats de la famille, Me Jean-Jacques Morel et Me Pascal Boniface, Frédéric Lioni a "préparé" son acte. Une thèse contredite par l’avocat du suspect, Me Florence Mercatello. La juge d’instruction pourrait requalifier les faits en assassinat, au lieu d’homicide volontaire, selon un des avocats de la famille de la victime.

Quant au procès devant les assises, il pourrait se tenir au deuxième semestre 2012.

 

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