« Depuis 3 semaines, la ville a entrepris de diligenter un programme préventif de lutte contre les nuisibles et les insectes afin de lutter contre les maladies infectieuses et les maladies vectorielles.
Ce programme consiste à procéder, écoles par école à des opérations de désinfection et de désinsectisation auxquelles prennent part tant les équipes communales que les entreprises certifiées en la matière.
Ces opérations sont conduites en lien avec les équipes de l’éducation nationale que nous tenons informées régulièrement. Les méthodes et produits utilisés sont choisis conformément aux réglementations en vigueur et garantissent le respect de la santé des occupants des sites et en particulier des enfants.
C’est la mise en œuvre de ce vaste programme qui a généré les malentendus au sein de l’école R. Barquisseau. La première phase de la campagne de dératisation que nous avons menée vendredi 21 avril dernier a permis de tuer un certain nombre de nuisibles qui ont été récupérés morts lundi matin.
Une rencontre a eu lieu avec les parents d’élèves et la direction de l’école afin d’évoquer avec eux cette question. La découverte des nuisibles a donné lieu le jour même à la désinfection de tous les espaces situés à proximité des endroits où les nuisibles avaient été découverts.
D’autres mesures plus poussées ont également été décidées : c’est ainsi qu’il a été choisi de procéder à une opération de dératisation plus importante. Afin de minimiser le danger pour les enfants, il a été choisi de mener cette opération vendredi 28 avril prochain à 16:30 une fois que l’ensemble des enfants et des intervenants auront quitté le site.
Je souhaite redire aux parents et à nouveau à la communauté éducative que la ville de Saint-Louis et la majorité que je dirige en particulier a choisi de mettre les écoles au centre de ses préoccupations. Les conditions de travail des élèves et des enseignants font partie de nos priorités et nous y mettons tous les moyens en tenant compte des contraintes budgétaires qui sont les nôtres.
Je tiens a préciser que depuis trois ans, ce sont un tiers des écoles qui ont fait ou sont en cours de réhabilitation sur l’ensemble du territoire : 11 écoles sur 32 pour être précis.
Je comprends les inquiétudes qui peuvent frapper les parents mais je les appelle aussi à la raison pour que les meilleures décisions soient prises dans le seul intérêt des enfants et sans autre considération. »
Patrick MALET, maire de Saint-Louis