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St-Leu: la mairie dans la m…. avec ses eaux usées

Début octobre, la rupture de la canalisation d’évacuation en mer de la station d’épuration des eaux usées de Bois de Nèfles Saint-Leu avait été constatée par des plongeurs sous-marins. Depuis, selon un responsable proche de ce dossier sensible, la mairie a sollicité l’entreprise qui avait installé l’équipement. Devant les dégâts répétés sur cette canalisation de […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 20 novembre 2013 à 11H58

Début octobre, la rupture de la canalisation d’évacuation en mer de la station d’épuration des eaux usées de Bois de Nèfles Saint-Leu avait été constatée par des plongeurs sous-marins.

Depuis, selon un responsable proche de ce dossier sensible, la mairie a sollicité l’entreprise qui avait installé l’équipement. Devant les dégâts répétés sur cette canalisation de 300m de long qui évacue les eaux traitées de la station, la ville aurait sollicité entre-temps les services préfectoraux afin d’obtenir une dérogation. « Il s’agirait pour cette station de Bois-de-Nèfles d’avoir un autre point de rejet à la côte », nous expliquent ces spécialistes.

L’autre solution de repli envisagée serait de déverser ces eaux traitées dans les bassins d’infiltration appelés « lagunes » ou « zone des bambous » situées en sortie Sud de la ville. Cet espace (voir la photo aérienne) est destiné à la ré-utilisation des eaux traitées de la station d’épuration en arrosage de pépinière. »Ces lagunes sont étanches mais nécessitent tous les 10 ans environ un curage des boues résiduelles qui sont à leur tour expédiées vers une station de compostage ou d’enfouissement, en tant que déchet ultime ».

« Dans l’Ouest, nous sommes sur le domaine de la Réserve marine »

A l’heure actuelle, et malgré la livraison de la nouvelle STEP en 2011 toujours inopérante, les eaux usées de Saint-Leu et même celles des Avirons débouchent toujours sur l’ancienne station « cimetière ». « Cette ancienne STEP a été pas mal réhabilitée en 2007. Elle émet un rejet correct et conforme mais pas exceptionnel. Elle n’est pas de qualité de baignade mais presque », ajoutent nos interlocuteurs.

En tout état de cause, cette ancienne station d’épuration « reçoit plus que ce qu’elle peut traiter », nous assure-t-on. Même indication dans un autre rapport. Dans le SAGE, le schéma d’aménagement et de gestion des eaux, il est fait mention de la surcharge régulière des lagunes de la STEP de Saint-Leu / les Avirons. « Une partie des eaux s’écoule par surverse vers les parcelles voisines », signale le document rendu public par le TCO.

Contrairement à certaines villes de l’Est qui ont sorti de nouvelles stations avec un exutoire en mer qui peut être situé dans un rayon de moins de 100m au-delà de la côte, la même initiative à Saint-Leu est inimaginable, tant réglementairement que pour l’image.

« Dans l’Ouest, contrairement à des villes de l’Est dont les émissaires peuvent déboucher près de la côte, nous sommes sur le domaine de la Réserve marine », ajoutent les deux experts, qui ajoutent que le retard dans la livraison effective de la nouvelle STEP reviendrait à retarder les projets d’aménagement et de construction immobilière sur la commune de Saint-Leu.

 

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