Jusqu’alors cantonnée à la commune de Saint-Joseph, cette situation semble s’être propagée dans un quartier de Saint-Leu, un de Saint-Louis, et peut-être un de Saint-Pierre.
La circulation du virus reste modérée. Toutefois, son extension géographique sur l’île nécessite la plus grande vigilance et la mobilisation de tous pour limiter les risques de propagation de la maladie. L’ARS Océan Indien engage donc l’ensemble de la population et particulièrement celle des communes concernées, à se protéger et à lutter contre les moustiques.
Situation épidémiologique
Au cours du mois de février, 15 nouveaux cas de dengue ont été identifiés à la Réunion, portant à 32 le nombre total de cas depuis l’apparition du virus en novembre dernier. Ces cas sont tous autochtones, c’est-à-dire qu’ils ont été contractés à La Réunion et non à l’occasion de voyages, ce qui confirme la circulation du virus sur le territoire. Parmi ces nouveaux cas, 5 sont apparus dans le foyer initial de Saint-Joseph, confirmant le maintien de la circulation du virus dans cette zone.
Par contre, les autres cas sont apparus dans d’autres communes, signifiant que le virus s’est probablement propagé à d’autres secteurs, suite aux déplacements de personnes qui se seraient initialement contaminées à Saint-Joseph.
Ainsi, deux nouveaux foyers de circulation du virus sont apparus, à Saint-Leu et à Saint-Louis, et le démarrage d’une circulation à Saint-Pierre est également envisagé. Cette situation se limite pour l’instant à quelques cas dans chacune des zones concernées, mais le risque d’intensification du phénomène dans les prochaines semaines est réel, compte tenu des conditions météorologiques actuellement très favorables à la prolifération des moustiques vecteurs.