Le surfeur blessé par une attaque de requin à Saint-Leu fait l’objet d’une procédure judiciaire établie par les gendarmes comme pour tout accident intervenu sur le domaine public.
Cela ne signifie pas pour autant que Vincent Rintz, le surfeur, risque des poursuites. « Il reviendra à l’officier du ministère public de donner suite, ou pas, au non respect d’un arrêté préfectoral », explique le commandement de la compagnie de gendarmerie de Saint-Paul, compétente sur toutes les villes de l’Ouest à l’exception du Port.
Le surfeur a enfreint l’arrêté préfectoral interdisant la pratique d’activités nautiques sur les zones littorales non surveillées. A ce titre, il risque en théorie une amende de 1ère classe de l’ordre d’une quarantaine d’euros. Là encore, l’appréciation de suivre, ou pas, le constat dressé par les gendarmes reviendra au parquet.
Rappelons que le surfeur, professeur de maths de 51 ans, s’adonnait, avec au moins 3 ou 4 autres surfeurs, à sa passion sur la gauche de Saint-Leu. Le surfeur a été attaqué « au niveau du reef », nous décrivaient les habitués du spot, soit à environ 150m du bord.
Selon ses connaissances, il aurait eu le réflexe de donner des coups de pied en direction de l’animal après avoir vu le squale arriver. « Je ne suis pas étonné, Vincent c’est quelqu’un au mental solide, il savait ce qu’il avait à faire », raconte un habitué et connaissance de la gauche de Saint-Leu.