Dans le cadre du plan propreté initié par la Ville de Saint-Denis, la municipalité s’est lancée à l’assaut des campagnes d’affichage sauvage qui fleurissent un peu partout sur les murs de la cité dionysienne. "Les nouvelles mesures engagées contre l’affichage sauvage vont permettre de limiter, voire de supprimer les dégradations des installations publiques", explique Nalini Velopoullé-Merlo, adjointe et déléguée à la sécurité pour la mairie de Saint-Denis.
Véritable pollution visuelle, Saint-Denis est envahie dans ses différents quartiers d’affiches en tout genre pour des concerts ou de la publicité… "L’affichage sauvage envahi sans respect le mobilier urbain et nous ne souhaitons plus voir ce genre d’affiches dans le centre-ville", souligne la déléguée. La réglementation du plan local de publicité interdisant tout affichage en dehors des endroits réservés à cet effet sera désormais appliquée à la lettre par la municipalité.
Pour contrer l’affichage sauvage, la municipalité de Saint-Denis a renforcé et augmenté les panneaux d’affichage libre. "En tout, 16 nouveaux panneaux ont été installés par la ville", explique Nalini Velopoullé-Merlo.
Pour le volet répressif, les policiers municipaux se chargeront, dans un premier temps, de sensibiliser les annonceurs en infraction, puis si l’infraction est constatée de nouveau, les forces de l’ordre dresseront des procès-verbaux. "Les affichages sauvages vaudront aux annonceurs d’être sanctionnés par une amende de 1.500 euros par affiche", précise la déléguée à la sécurité.
Et attention à ceux qui ne remettraient pas en état le mobilier urbain et laisseraient une affiche trainée, Nalini Velopoullé-Merlo prévient : "En cas de non remise en état des lieux pendant 15 jours, une astreinte de 200 euros par jour et par publicité sera redevable au contrevenant".