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St-Denis : Opération de dépistage du VIH rue piétonne

Depuis 9h et jusqu'à 17h, l'association Rive organise une opération de dépistage du VIH dans la rue piétonne à Saint-Denis. Depuis maintenant six ans, le testing day dépiste près de 600 personnes chaque année.

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 30 mai 2012 à 15H02

Dépister gratuitement le VIH, l’hépatite C et le diabète, c’est possible deux fois par an grâce aux opérations testing day. Près de 600 personnes, « de tous âges, même des personnes âgées voir très âgées », se font dépister chaque année indique Catherine Gaud, présidente de l’association Rive (Réunion, Immunodéprimés, Vivre & Écouter) et chef de service d’immunologie clinique au CHD de Bellepierre.

Tous les services de l’hôpital sont mobilisés. Les infirmiers, les médecins, les psychologues, les aides-soignants et les secrétaires accompagnent l’association dans le dépistage mais aussi la prévention. Sur place, ce sont trois médecins et une infirmière qui procèdent aux dépistages. « Il y a un monde fou. Les gens viennent spontanément », se félicite Catherine Gaud. A 11h, environ 80 personnes se sont faites dépister.

Le dépistage consiste à piquer le bout du doigt du patient afin de recueillir une goutte de sang. Pour le VIH, un rond bleu veut dire que vous êtes séronégatif. Deux rond bleus, que vous êtes séropositif. « Le fait de faire un test, ça permet de transformer une maladie qui est constamment mortelle si on ne se sait pas séropositif en une infection chronique, incompatible avec une vie totalement normale ».

50% des personnes contaminées le sont au sein d’un couple stable

Se faire dépister, « c’est important pour soi, mais aussi pour son partenaire », ajoute Catherine Gaud, qui assure que 50% des personnes contaminées le sont au sein d’un couple stable. Quand l’un des partenaires a été contaminé lors d’une relation antérieure à celle du couple actuel, il contamine l’autre sans le savoir. « La période de porteur sain varie entre 8 et 10 ans », précise la présidente de l’association Rive.

A la Réunion, 750 personnes sont connues porteuses du VIH, sans compter les séropositifs qui ignorent leur statut, qui sont estimées à 200 par l’association. Il y a par ailleurs une cinquantaine de personnes malades « mais qu’on a perdu de vue et qui ont choisi de ne pas se soigner », regrette le médecin.

Depuis peu, les trois associations qui opèrent des dépistages auprès de la population ont reçu l’agrément du ministère de la santé qui leur permettra bientôt de procéder au test de diagnostic rapide.

 

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