Les collectifs GTT (Gazy Tia Tanindrazana) Ile de la Réunion et Pour Madagascar ont appelé au rassemblement cet après-midi pour demander la libération de l’ancien président de la République malgache, Marc Ravalomanana. Pour les membres du collectif, il s’agit d’une « i[violation grave]i » des Droits de l’Homme et d’un « i[acte criminel]i ».
« i[Pour le collectif pour Madagascar il s’agissait de venir soutenir le collectif GTT et défendre la démocratie. Elle a été bafouée. L’intérêt n’est pas de savoir comment il est rentré mais de savoir ce que l’on fat maintenant qu’il est à Madagascar. En tant que malgache il a le droit d’être dans son pays. On ne peut pas l’écarter s’il l’on veut une réconciliation nationale]i », explique Eric Rabenandrasana, trésorier du Collectif pour Madagascar.
Si GTT Ile de la Réunion affiche son soutien à Marc Ravalomanana, le Collectif pour Madagascar défend la « i[démocratie]i ». « i[Pas d’amalgame]i », expliquent les membres du Collectif pour Madagascar.
Ce rassemblement dénonce les raisons de l’arrestation de l’ancien président malgache et les conditions dans lesquelles Marc Ravalomanana est actuellement détenu. « i[Dans une chambre, sans téléphone et sans possibilité de sortir]i », poursuit-il. Aujourd’hui sa présence à Madagascar « i[dérange]i » énormément de personne, selon le Collectif pour Madagascar.
« i[Il a essayé par deux fois de venir au pays. Il fallait bien qu’il prenne ses responsabilité. Aujourd’hui il est là et c’est tant mieux pour le pays. Il faut être intelligent pour utiliser sa présence et construire l’avenir de Madagascar, car au contraire l’arrêté construit la violence]i », conclut Eric Rabenandrasana.
Tous réclament aujourd’hui la libération sans condition et sans délai de Marc Ravalomanana.