« Nous souhaitons dénoncer publiquement les conditions d’hygiène et de sécurité dans lesquelles les agents de police municipale de la commune de St-André sont conduits à travailler.
En effet en 2012, notre organisation syndicale avait jugé opportun d’attirer l’attention de Monsieur le Maire de St André notamment sur la vêtusté et
l’insalubrité des locaux de la police municipale.
Celui-ci avait jugé utile sur place d’annoncer aux policiers municipaux que des travaux étaient à l’étude ce qui leur permettraient de pouvoir accéder dans un proche avenir à de nouveaux locaux.
A ce jour pas l’ombre de nouveaux locaux, ni même de travau réalisés au point que les conditions d’hygiène et de sécurité se sont dégradées. L’état des locaux est désastreux. A cela vient s’ajouter des véhicules également dans un état lamentable, des effets personnels en bout de course, conduisant des policiers municipaux à travailler avec des chaussures trouées, aux semelles décollées. Une situation qui dénote du peut de considération de la commune pour les policiers municipaux. Administration qui ne peut éternellement se retrancher derrière le fait qu’une telle situation serait due à l’héritage du passé et ne prendre aucune mesure pour y rémédier.
En outre, Monsieur le Maire de St André ne peut ingnorer qu’il est responsable de l’hygiene et de la sécurité de l’ensemble des fonctionnaires placés sous son autorité au sens des dispositions du décret n° 85-603 du 10 juin 1985 modifié, que faillir à une telle obligation peut sans aucun doute engager sa propre responsabilité sur le plan pénal.
A notre époque il est innadmissible que l’administration ne daigne pas prendre en considération l’hygiène et la sécurité des fonctionnaires dans l’exerice de leur fonction, qu’à ST André les policiers municipaux soient contraints de travailler dans des locaux salles, insalubres, inadaptés peut fonctionnels, qu’il en soit de même pour les véhicules de service dans un état de saleté reproussante, de délabrement manifeste, au surplus désormais que les policiers municipaux, soient dans l’obligation de travailler avec des chaussures parfois trouées dont les semelles sont décollées sans que l’administration entende réagir efficacement.
M.Bernard VELLUTINI
Président National
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