Le tribunal d’Oumdourman au Soudan a prononcé lundi une condamnation à 20 coups de fouet à l’encontre de trois responsables d’une formation d’opposition du pays. Les accusés étaient poursuivis pour « perturbation de l’ordre public« . La sentence a été exécutée dans la foulée.
C’est la première fois qu’une telle décision judiciaire est décidée contre des opposants politiques au président Omar el-Béchir, 71 ans, qui tient les rênes du pays depuis 1989 après un coup d’Etat.
Les trois responsables politiques d’opposition ont été reconnus coupables pour avoir publiquement en avril dernier demandé la libération d’une dizaine d’opposants au régime actuellement en prison.