Deux réunions à Paris et puis plus rien. Voici en résumé les dernières nouvelles en provenance du bras de fer entre les directions respectives de la Séchilienne Sidec et d’EDF avec les représentants syndicaux des employés.
C’est la Séchilienne qui ouvre le bal la semaine dernière, suivie de près (vendredi 29 avril) par une rencontre au siège d’EDF, devenu l’interlocuteur direct du conflit « domien ».
Pour la première nommée, c’est Joël Didat, délégué syndical de la centrale thermique de Bois-Rouge, qui aurait été du voyage selon les informations apportées ce jour par le JIR. Du côté d’EDF, c’est cette fois Patrice Atchicanon, secrétaire général adjoint de la CGTR EDF, qui aurait remplacé Patrick Hoarau, secrétaire général, qui n’a eu de cesse de faire des aller-retour entre la Réunion et Paris.
Les réunions n’aboutissent pas
Alors que la décision du Conseil d’Etat de rejeter la requête en interprétation déposée par la Séchilienne Sidec, propriétaire des centrales du Gol et de Bois-Rouge, n’avait pas aidé à avancer d’un iota dans le règlement du conflit, les dernières réunions parisiennes semblent être de la même veine. Pour rappel, la décision de la juridiction administrative avait été communiquée le 27 avril dernier. Une décision défavorable sans grande surprise puisque le conflit des industries électriques et gazières semble retourner de la juridiction judiciaire et non administrative. C’est en tout cas le sens donné par l’interprétation du rapporteur public qui aura fait penché la balance du Conseil d’Etat.
A défaut de pourparlers décisifs, la voie judiciaire ?
Même si tous les acteurs avaient réaffirmé, avant même le rendu du juge administratif, l’intérêt pour tous de régler le problème de l’application des textes autour d’une table plutôt que devant les tribunaux, aucune hypothèse, si le blocage persiste, ne peut être exclue.
Nos tentatives pour joindre les syndicalistes de l’énergie que sont les principaux leaders (Patrick Hoarau, Patrice Atchicanon et Joël Didat) se sont avérées sans résultat. Seuls ces derniers connaissent le fin mot de ce silence (in)volontaire ?
Pour rappel, le statut du personnel des IEG (industries électrique et gazière) octroierait à ces derniers une surrémunération égale à 53% en lieu et place des 25 % actuels.