Une réunion entre direction de la Sermat et ouvriers doit se tenir aujourd’hui. La paralysie du Port Est entre cette semaine dans son dixième jour.
Les aconiers maintiennent leur intérêt, déjà signifié en février dernier, de transférer la maintenance des chariots cavaliers – ces engins servant au déplacement des containers – à la multinationale Kalmar. Un démantèlement que refusent les ouvriers et techniciens chargés de leur maintenance.
Vendredi dernier, le conflit s’est un peu plus clivé avec l’intervention des transporteurs qui se disent naturellement lésés depuis dix jours.
« La provocation de certains transporteurs en accord, avec le syndicat des transitaires, qui sont venus ‘faner’ des containers vides sur les voies de circulation au sein de l’enceinte portuaire », est tout simplement inacceptable juge Danio Ricquebourg, délégué CGTR Sermat. « A qui profite cette provocation ?« , demande-t-il, d’autant plus que cette intrusion s’est faite sans que les responsables de l’Etat ne réagissent selon les syndicalistes.
« Ils sont censés faire respecter la libre circulation des biens et des hommes sur le Port de la Réunion », ajoute l’intéressé. 43 employés craignent toujours pour l’avenir de la maintenance des chariots « faite par des réunionnais compétents », n’en démordent pas les principaux concernés.