“Un an après l’installation de la nouvelle équipe municipale et sa prise en main des affaires, quand je rencontre les Saint-Andréens sur le terrain, ils me disent que le changement est amer et douloureux parce qu’il n’y a aucune lisibilité dans les actions menées par la mairie”.
“Il n’y a par exemple aucune lisibilité dans l’organigramme de la mairie. Aujourd’hui, le changement est amer parce qu’il n’y a aucun volet social qui a été mis en place. Après l’espoir, c’est le désespoir, après l’euphorie, c’est la douleur”.
“Il y a un besoin criant d’une partie de la population. Lorsque le public fragile frappe à la porte de la mairie, c’est qu’il n’a plus rien à manger. Il y a 5.000 rmistes à Saint-André. Eric Fruteau doit comprendre la situation des plus fragiles. Il n’y a aucune infantilisation ici, il y a des gens qui souffrent”.
“Aller demander un bon alimentaire à la mairie, apporter une aide financière pour ses études, accompagner un jeune vers l’insertion professionnelle et aider une famille à se reloger, est-ce que ça c’est de l’infantilisation?”
“C’est une insulte, c’est un mépris envers la population. Et je demande à M. Fruteau de corriger cette déclaration. J’ose espérer que ses paroles ont dépassé sa pensée”.
Le fondateur d’Emergence Réunion critique aussi le choix d’Eric Fruteau “qui n’a pas changé de couleur politique”, de bâtir un projet important autour du tram-train. “Quand on sait que ce chantier a pris du plomb dans l’aile… Vous verrez que dans dix ans, aucun de ces programmes ne sera sorti de terre”.