La justice indonésienne semble bien décidée à exécuter les dix condamnés à mort pour trafic de drogue, dont Serge Atlaoui. Jakarta a ordonné ce vendredi de préparer l’exécution du Français.
Aucune date n’a cependant été fixée pour les exécutions, qui seront notifiées soixante-douze heures au préalable aux condamnés.
Comme l’ont annoncé les autorités du pays, les dix condamnés à mort seront alignés ensemble devant un peloton d’exécution.
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a vivement réagi à cette décision : « L’Union européenne est totalement opposée à la peine de mort. Cela ne peut pas être une réponse au trafic de drogue », a-t-il déclaré .
Un avis partagé par François Hollande qui a affirmé qu’il fallait « tout faire jusqu’au dernier moment » pour que l’exécution de Serge Atlaoui n’ait pas lieu. « L’abolition de la peine de mort est pour nous un principe essentiel (…) Pour Serge Atlaoui la mort ne peut pas être la sanction », a réaffirmé le chef d’État français.