« Depuis 2007, les universités sont régies par la loi LRU qui a accru le pouvoir de leur président. Fort de l’adoption de cette loi, Mohamed Rochdi a fait preuve d’un zèle hors du commun pour sa mise en œuvre.
C’est ainsi qu’à sa propre initiative :
– Il a liquidé l’IUFM (suppression de formation, réaffectation des personnels et des locaux)
– Il s’est attaqué à d’autres composantes (Faculté des Lettres, de Sciences) en supprimant des formations et des postes pour les redéployer selon une gestion personnalisée et à courte vue.
– Il viole de façon répétée les différentes instances (non convocation d’instances paritaires, dysfonctionnement des comités de sélection, rétention de documents administratifs)
– Il a voulu imposer des suppressions de postes
C’est donc au final un président qui en fait plus que ce que lui impose une loi votée par un gouvernement de droite.
Depuis l’arrivée de Mohamed Rochdi aux responsabilités, l’UNSA s’est constamment élevée contre ses dérives. A la fin d’un mandat catastrophique pour l’université Mohamed Rochdi, pour se défausser de ses responsabilités décide de se placer sur un plan de politique politicienne:
– En ouvrant un bras de fer avec le Conseil Régional
– En polémiquant avec des parlementaires
– En cherchant à faire porter la responsabilité de la situation désastreuse de l’université au seul Gouvernement
– En s’inscrivant dans un parti politique dans la perspective d’une alternance possible dans les prochains mois.
Ainsi hier, pendant plus de 4 heures, Mohamed Rochdi a présenté un budget 2012 pour ensuite, ultime pirouette, demander aux administrateurs de voter contre. Il s’agit bien d’une nouvelle illustration de son opportunisme politique.
L’UNSA a refusé de s’associer à cette manipulation. Elle dénonce la crise créée et entretenue par le président. Elle condamne le comportement de Mohamed Rochdi qui met en péril l’université, l’avenir des étudiants et broie les personnels.
Lionel VIALLET, A&I UNSA EDUCATION
Patrick FROUIN, SUP RECHERCHE, UNSA EDUCATION »