Vu le tintamarre dans les médias de la pignoufeire de presse , bien entendu vous n’aurez pas détalé comme des franciscains de 3 que ce conglomérat de socialistes de droite font assurément tout pour éjecter des colombins portées par l’extrême-droite avec l’assistance fortuite d’un proverbiale ventilateur tropicalisé de la presse, dont les pales tournent collectivement à plein régime. Les conséquences sont , irrémédiablement , très graphiques et feront sans doute l’objet d’une énième subvention publique aussi insignifiante que coûteuse s’il était l’ aboutissement dans le cadre d’une exposition exceptionnelle universelle d’un artiste austro moldo slovaque au nom ridicule expatrié en France grâce aux bons soins du sinistre Frédéric Mitterrand, par exemple. un peu comme dans un sketch des inconnus
Mais là, nous avons simplement droit aux fidèles petites particules excrémentielles abondamment répandues dans les journaux, les sites internet, les télévisions et les palpitants reportages que des brochettes de crétins de journalistes désœuvrés nous proposent en désespoir de sujet réellement pertinent.
Il faut reconnaitre que l’actualité est si paisible, actuellement, que voulez-vous. Pas évident d’avoir un scoop par jour
Bref.
Ici, sur zinfos 974 je saurais alléguer le farfadet Copé, en passant par la harengère Nardine Soprano, de Guéant Vert sans OGM et tous les autres comme élégant Estrosi et ses notes de repasseurs, qui tous, ont lâché l’une ou l’autre petite phrase craquante perles dont l’analyse serait inévitablement facétieuse. Mais pour cette fois, je me centraliserai sur l’élément perturbateur le plus radioactif au centre du cœur réacteur atonique de cette tartuferie de majorité présidentielle : la liste des enchères sous forme d’offrandes, au nombre de vingt-six, qu’ils nous ont comme des oies en chaleurs pour tenter de faire croire à un rayonnement énergétique lumineux de groupe.
L’on appréhende le contrecoup dès la première salve de torpilles qu’il n’y a pas besoin d’analyser les angles caricaturaux de nos pantins politiques : la conclusion se suffit à elle-même.
Ainsi, la première ouverture : « Adopter une résolution parlementaire réaffirmant l’attachement aux principes républicains, spécialement ceux de laïcité (avant l’été)« . un conseil pour tous ceux qui ont choisi du gel l’Oréal dans les cheveux, à la lecture de cette proposition fulminante, en seront quittes pour refaire leur brushing … Avec le souffle de la déflagration étant trop puissante : l’UMPs subjectivement avant toute autre prérogative de faire consigner par nos députés charitablement bien payés un petit alinéa pour dire qu’ils sont en harmonie avec un fondement républicain défini il y a des douzaines d’années que personne ne remettra en cause.
Primordial. Majestueux. Brillantissime.
On perçoit déjà que le jeu sera serré.
La seconde enchère est du même tonneau le fond du baril en plus : « Élaborer un recueil exhaustif des lois, règlements, circulaires et jurisprudences relatifs à la laïcité (avant l’été)« . Comme dit l’adage en Avril ne te découvre pas d’un fil en Mai fait ce qu’il te plaît ; j’en connais certains qui vont avoir un mois de mai studieux, nos braves débonnaires. Un sous-entendu me traverse l’esprit et un soupir le gosier : serait-ce à dire que, messieurs, vous accomplîtes un débat à jacasser comme des oies, sans avoir au préalable opéré l’état des lieux que vous visez ici ? Chez moi en Irlande l’on appelle ça placé la charrue avant les taurillons qu’on n’a pas encore acquis. Tout va bien, nous pas en Irlande mais en France.
Beaucoup plus loquace, la troisième sentence surenchère : « Rédiger un Code de la laïcité et de la liberté religieuse (après 2012)« . C’est le « après 2012″ c’est encore un militaire qui emporte le gros lot une brosse à dent ! Eh ben oui quoi c’est important d’avoir haleine net : avant, ce serait politiquement épineux, voyez-vous. Elections, tout ça, vous voyez ce que je veux dire ?
La bravoure exponentielle de cette majorité présidentielle laisse songeur. Et pourtant il était question , au départ, de ces mêmes individus qui expédient actuellement nos soldats dézinguer du Libyen, sauter sur des mines afghanes ou encore exfiltrer des Français de Côte d’Ivoire, faut croire que depuis Diên Biên Phu le contingent français a l’habitude que des politiques les expédients dans des bourbiers pour les abandonner . Là, il s’agirait simplement de donner un code de conduite sur le sujet, mais zut de zut, c’est l’interruption volontaire sur la chaine de production du petit raisin sec qui leur sert de couille qu’ils ont en time-sharing avec les élus de gauche.
Heureusement, à partir de là, les choses deviennent sérieuses : « Consacrer par voie législative l’interdiction de se prévaloir de ses croyances religieuses pour s’affranchir des règles communes régissant les relations entre collectivités publiques et particuliers. » … Mais dites-nous, exactement, depuis quand la loi autoriserait-elle de s’affranchir des commérages comme vous dites ? Il s’avérerait naïvement que la loi républicaine française devait être la même pour tous ? l’on nous aurait donc menti ? Ou alors ils nous pipeauteraient avec cette nouvelle offrande ? Dans le premier cas, nous serions dans l’obligation forcé de vous traiter de fieffés arnaqueurs, messieurs de la majorité pestilentielle ! Dans l’autre cas, nous serions dans l’obligation de vous prendre pour de fieffés et perfides menteurs ! On retrouve, dans les propositions 11 et 12, précisément l’identique aveu honteux que la loi, la simple loi existante, n’est pas appliquée et que ceci nécessitera donc d’en ajouter une couche.
Fichtre diantre par Belzébuth et tous ses saints.
Les propositions suivantes permettent-elle d’y voir plus clair ? « Prévoir dans le programme scolaire obligatoire un enseignement du principe de laïcité« , « Former à la laïcité tous les agents des services publics« , « Développer avec les universités un module de formation aux principes républicains, et spécialement à la laïcité, pour les ministres du culte » « Former les responsables des ressources humaines et les inspecteurs du travail« … Tout ça embaume bon le retour à l’école, youkaïdi, youkaïda : avec les cours d’éducation civique et moraline rééducation soviétisante, on va ajouter quelques heures d’enseignement sur la laïcité, sur le besoin essentiel de bien séparer l’état de la religion parce que sinon, la société française vieille fille de l’église européenne , et, partant, toute la civilisation occidentale, va se putréfier.
Ça promet. Avec des élèves qui, scientifiquement, n’en auront assurément rien à battre, surtout pour ceux qui ne savent pour la plupart ni lire, ni écrire, ni tenir un raisonnement logique avec l’histoire de ce pays, précisément parce que les enseignements de base sont bouffés par des myriades de furoncles républicains étatiques du même tonneau, tout ce merdier promet d’avance de grands moments de solitude pour les équipes enseignantes déjà mal inspirées. On dirait… je vous passe les similitude avec Pécresse, tiens.
À ce point de mon billet, un petit bilan s’impose : nous n’avons pas accompli ici la moitié des propositions, et c’est déjà un jubilé festif d’un grand n’importe quoi froufroutant sous le jupon french cancan dont tout indique qu’il s’agit singulièrement d’occuper le terrain médiatique sans la moindre opération palpable quantifiable pour la suite.
Les autres passages, péniblement ridicules, réaffirment cette tournure : on surnage méthodiquement dans des exhortations floues et peu cadrées ou des conseils vagues (inciter, assouplir, accommoder, prophétiser, tamiser, diffuser), inapplicables en pratique.
On oscille entre les permissions, exhibées comme copieusement conventionnels par la République à ses ressortissants, et les proscriptions, interventions sans le moindre scrupule dans la Vie Des Autres parce que l’état anti libéral connaît mieux que vous-même ce qui est bon pour vous ; non seulement, la laïcité est devenu une obsession des politiciens Jacobins , mais en mieux encore , cette obsession devra aussi s’imposer dans les entreprises privées, par exemple.
A lire ces propositions, on se rend compte que chaque cas particulier où un pratiquant se sera confronté à la froide administration républicaine utilisant de prétexte à étendre la non-solution — qu’on se sera empressé de ne pas trouver localement — à l’échelon national, le tout, dans la fanfare exagérée que ce débat artificiel aura engendré.
Mais surtout le comble, rien de tout ce merdier, ni le débat, ni les propositions, ne répondra réellement aux attentes des Français je pourrais prendre mon temps et résumer d’une façon balistiquement simple : les lois existantes doivent être appliquées, point barre. Il n’est pas une obligation de fabriquer de nouvelles aventures législatives, de nouvelles règlementations ou de nouveaux débats, et encore moins des gesticulations burlesques d’une poignée d’élus en mal de reconnaissance et de médiatisation.
En revanche, il y a un fort besoin d’audace. Il est plus que temps que les petites billes sèches de certains primates du gouvernement se raffermissent un tantinet pour expliquer, par exemple, que toute manifestation dans la rue type grèves imprévues nécessiteront une déclaration en préfecture, qu’elle doit conserver un caractère exceptionnel, et que sans ça, c’est juste et simplement : « Non » et évacuation, manu militari s’il le faut.
Pareillement que la République ne dispense pas du poisson dans les cantines le vendredi, ce n’est pas à la République de venir se consacrer des aspirations culinaires des uns ou des autres : vous avez sollicité, par vos ordonnances et votes une éducation, une restauration et des traitements pluriels et collectifs ? Assumez-les, bande de bigorneaux! Vous ne pouvez pas redemander bruyamment vouloir vivre dans un pays si gentiment collectivisé par un Jacobinisme forcené, vouloir profiter de tous les avantages de ses magnifiques systèmes soviétoïdes, et ensuite dans une décontraction feutrée refuser ensuite son fonctionnement.
Ce débat sur une laïcité démontre, en réalité, toute une schizophrénie d’une droite de gauche: qui n’a plus aucun pouvoir d’assumer son côté républicain parfaitement collectiviste comme les socialistes de gauche, mais ne souhaite pas non plus renoncer à voir germer le moindre doute quant à sa position face à la responsabilité individuelle complètement oubliée de ces débats au pays des fromages qui puent.
Là où Tartine au Brie nous aura montré un programme atterrant de bigoterie socialisante et incontestablement ancré dans l’interventionnisme Keynésien étatique totalement démesuré, le Seigneur Copé et son aréopage nous suggère exactement le même minestrone centralisateur proposant l’ingérence de l’État Keynésien comme alpha et omega de toute résolution de problèmes.
Il faut reconnaitre qu’aux yeux de nos politiciens, l’individu, dans ce pays, n’a plus la moindre importance puisqu’il n’existe plus. Pour nos élites pétant dans la soie, il n’y a plus que des petits bonshommes en mousse par des pulsions parfois contradictoires que nos augustes penseurs s’emploient à régenter avec bienveillance, sang-froid et abnégation , et petites burettes de vaseline.
Je sens qu’un jour le moment venu où les petits lutins en auront sérieusement assez, scellera un retour douloureux à la réalité pour cette brochette d’abrutis.
Cambronne
