Alors que les grévistes décident la reprise du travail, la direction de Séchilienne-Sidec ne l’entend pas de cette oreille.
« La proposition formulée par le médiateur, émanant de la CGTR, est de dire que les salariés reprennent le travail en autogestion, en attendant d’obtenir gain de cause. (…) Me demander d’accepter que des gens qui sont en grève font tourner des usines sans aucune responsabilité, ca je ne peux pas l’accepter« , a rétorqué le directeur de la Séchilienne-Sidec pour la zone Océan Indien, Pascal Langeron.
En d’autres termes, la direction s’oppose à ce que les grévistes remettent en marche les machines sans l’encadrement de la direction de la société. « Ils doivent choisir : être grévistes, être réquisitionnés ou reprendre le travail« , insiste Pascal Langeron.
Selon lui, sa responsabilité est engagée et seul le Préfet est habilité à le décharger et laisser les grévistes gérer les centrales thermiques. Une éventualité à laquelle Pascal Langeron croit peu.
Le directeur de la Séchilienne-Sidec pointe du doigt l’irresponsabilité de la CGT qui « subit le conflit » et veut désormais passer pour le « sauveur de la Réunion« .
Et de conclure, « ce n’est pas une usine de tricot« …