Le collectif « Sauvons nos entreprises », constitué de la FNTR, la FTR, la FT2R, l’Aser et le VTR, à savoir les transporteurs, les terrassiers et les entreprises de travaux publics, soit plus d’une vingtaine de chefs d’entreprise réunionnais, s’est rendu devant les caisses de cotisations sociales toute cette journée. « Nous sommes dans une démarche pacifique pour le moment », indique Daniel Alamel, président de la FTR (Fédération des terrassiers de la Réunion).
Le collectif, accompagné de quelques joueurs de percussions pour mettre l’ambiance, attend que le RSI, la CGSS et la CRC rejoignent la table ronde prévue en préfecture demain matin. Ses membres espèrent obtenir une suspension des charges sociales et fiscales jusqu’à une reprise des activités: « Nous demandons un effacement des dettes sociales, un arrêt des poursuites judiciaires et un effacement des inscriptions aux privilèges ».
« La situation est gravissime », rappelle Michel Allamèle. Du côté de la RSI, « Ibrahim Patel nous a promis de faire le nécessaire pour que l’enveloppe d’action sociale qui est à hauteur de 1 million d’euros soit revue à la hausse. Voilà pour la bonne nouvelle. La CGSS nous a assuré qu’elle serait présente demain à la table des négociations, ainsi que la CRC. Si demain il n’y a pas de concensus, on sera obligé de durcir le ton », ajoute l’entrepreneur.