Tous les matins, j’achète le JIR et le Quotidien pour la complémentarité et le pluralisme qu’ils représentent.
C’est vrai que j’ai été heureux, il y a des lunes , de voir apparaître le Quotidien pour les raisons précédemment citées Ce quotidien aussi a connu de grosses difficultés. Il s’en est sorti et c’est tant mieux.
La Presse papier est victime de l’évolution des technologies d’information, de l’accès donc à l’info, des nouvelles exigences du marché avec les partenaires économiques, de la mouvance tout simplement. Je ne suis pas « Charlie ». J’ai déjà développé ce sujet dans ces colonnes, mais j’ai pour principe que tout un chacun a le droit d’exprimer ses idées dans le respect des idées d’autrui, sans tomber dans la vulgarité.
Comment ce « journal » survit-il aujourd’hui ? Grâce aux abonnements pris au lendemain du drame qui a frappé ses acteurs. Cela ne durera pas, les abonnements arrivant à leur fin. Il était déjà au bord de la faillite, puisque peu lu, mais cela lui aura permis de se remettre en question. Je propose de lancer une campagne d’abonnements au JIR, le temps que NOTRE journal se redresse.
Abdoul Cadjee, dans son éditorial, envisage de repenser le modèle économique du JIR. Je ne maîtrise pas la chose, mais je souhaite ardemment que ce journal revive sous une forme qui pérennisera sa parution dans l’intérêt du lecteur. Je crois beaucoup à la formule « papier ». Il n’y a qu’ à voir le bond phénoménal des chiffres de vente du livre de poche longtemps mis à l’index.
Alain NIVET
Bellepierre
