Revenir à la rubrique : Faits divers

Sauvetage d’un pêcheur à St-Leu: Le préfet « tient à apporter des précisions »

  Lundi, un pêcheur a été secouru alors qu’il était en difficulté au large de Saint-Leu ([lire ici]urlblank:http://www.zinfos974.com/Saint-Leu-Un-pecheur-sauve-des-eaux-par-les-airs_a31891.html ). Dans un communiqué, le préfet de la Réunion, Michel Lalande, revient sur ce sauvetage en apportant des "précisions". Pour lui, "l’ensemble des services concernés ont réagi avec promptitude et grand professionnalisme" et ce alors que "le […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 07 septembre 2011 à 14H52

 

Lundi, un pêcheur a été secouru alors qu’il était en difficulté au large de Saint-Leu ([lire ici]urlblank:http://www.zinfos974.com/Saint-Leu-Un-pecheur-sauve-des-eaux-par-les-airs_a31891.html ). Dans un communiqué, le préfet de la Réunion, Michel Lalande, revient sur ce sauvetage en apportant des "précisions". Pour lui, "l’ensemble des services concernés ont réagi avec promptitude et grand professionnalisme" et ce alors que "le pêcheur secouru a commis plusieurs imprudences manifestes". Voici le communiqué de la Préfecture :

"Michel Lalande, préfet de la Réunion tient à apporter les précisions suivantes sur l’opération de sauvetage d’un pêcheur à Saint-Leu le 5 septembre dernier.

Chronologie des faits :

13 h 26 : le CROSS est contacté par le CODIS et l’épouse du pêcheur pour son mari qui ne parvient pas à rentrer au port de Saint-Leu. Un message PAN (relais de détresse) est aussitôt diffusé par VHF à tous les navires sur zone.

13 h 58 : le CROSS parvient à établir un contact VHF avec le pêcheur qui indique qu’il va bien. La section aérienne de la gendarmerie est préalertée.

14 h 09 : le pêcheur confirme que tout va bien à bord et qu’il va tenter de rentrer au port de Saint-Leu malgré les recommandations de déroutement formulée par le CROSS.

14 h 36 : le pêcheur s’amarre à la bouée de la réserve. Il ne sollicite pas d’évacuation et demande une assistance par moyen nautique pour le prendre en charge ainsi que son embarcation qu’il souhaite préserver.

14 h 41 : le CROSS engage la vedette de la SNSM de Sainte-Marie, seul moyen nautique de l’île apte à intervenir compte tenu des conditions de mer. Le délai d’arrivée sur zone est estimé à 3 h 30 compte tenu de l’état de la mer.

15 h 23 : le CROSS sollicite la Marine Nationale pour l’engagement du Panther afin d’effectuer une mission de surveillance maritime générale et notamment un point de situation sur le secteur de Saint-Leu.

15 h 45 : après contact avec le pêcheur, compte tenu de l’évolution sur zone, le CROSS propose au pêcheur son hélitreuillage. Le pêcheur donne finalement son accord et demande la prise en charge de son embarcation par la SNSM. Le Panther des FAZSOI est
sollicité. 11 minutes plus tard, l’hélicoptère est sur zone. Malgré les conditions difficiles, le pêcheur est treuillé à bord de l’hélicoptère de la marine nationale en moins de 5 minutes.

17 h 06 : Prise en charge de l’embarcation du pêcheur par la SNSM.

Commentaires :

L’ensemble des services concernés ont réagit avec promptitude et grand professionnalisme lors de cette opération. Michel Lalande souligne l’excellent esprit de coopération et de coordination de l’ensemble des acteurs de la chaîne de secours, qui ont agit dans le calme et avec discernement, tant en mer qu’à terre.

Enfin, le préfet tient à rappeler que le pêcheur secouru a commis plusieurs imprudences manifestes :

– Il a pris la mer en dépit des avis de forte houle diffusés par la Préfecture ainsi que par le CROSS par VHF dès dimanche après-midi.

– Il ne disposait pas de réserve de carburant lui permettant de rallier un autre port que celui de Saint-Leu. Le CROSS lui a proposé un point de ralliement avec la SNSM en direction du port Ouest, plus abrité compte tenu de l’orientation de la houle, mais il n’était pas en
capacité de le faire.

Ces imprudences sont incompréhensibles, particulièrement s’agissant d’un professionnel de la mer, connaissant particulièrement la zone et les phénomènes météorologiques de la Réunion.

Enfin, la polémique relative à la prise en charge financière des frais engagés par la SNSM est dans ce contexte particulièrement inopportune.

Si en l’état du droit, les frais exposés pour le sauvetage des personnes ne peuvent être facturés, les dépenses exposées pour l’assistance aux biens sont elles recouvrées forfaitairement. Dans ce cas, le montant de la facture à acquitter par le pêcheur (765 €)
est largement inférieur au coût de l’opération supporté par la SNSM (3 000 € environ).

La SNSM, composée de bénévoles intervenant dans des conditions souvent très difficiles et dangereuses, finance notamment ses actions de sauvetage par les subsides procurées par les opérations d’assistance aux biens."

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique