Ils passent leurs vacances ensemble, ou presque. Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo, Dominique Strauss-Kahn, s’ils ont des différends notoires, semblent au moins d’accord sur un point : leur lieu de villégiature. Le hasard réuni pour les vacances d’hiver (en métropole) ces trois hommes politiques, possibles rivaux pour la présidentielle, sous le soleil du maghreb.
Alors qu’il présentait hier soir ses voeux aux français, Nicolas Sarkozy a passé, en compagnie de son épouse Carla Bruni, quelques jours sous le soleil marocain (jusqu’à jeudi dernier). C’est la deuxième année consécutive que le couple présidentiel choisit cette destination. Quand l’actualité politique rejoint celle de la vie privée des hommes politiques, cela donne une drôle de coïncidence.
Strauss-Khan, de plain-pied
Sous le ciel marocain se sont en effet donnés rendez-vous deux autres poids lourds du paysage politique français. Dominique Strauss-Khan et Jean-Louis Borloo ont, en effet, imité le chef de l’Etat. Faut-il y voir un signe quant aux futures présidentielles de 2012 ? Trêve de plaisanterie, l’homme fort du Fonds monétaire internationale (FMI) connaît bien le Maroc. Ce dernier possède, avec sa femme Anne Sinclair, un riad à Marrakech. Une bonne raison, donc, de s’y rendre lorsque Washington (siège du FMI) est empêtré sous la neige.
Jean-Louis Borloo, ministre sortant du dernier remaniement et actuel président du parti radical, a également rejoint le Maroc mais son point de chute n’est pas connu exactement.
Une destination discrète
Mais la destination « Maroc » continue d’attirer l’élu français. Côté UMP, le ministre de l’Intérieur et de l’Immigration Brice Hortefeux s’est rendu, tout comme Patrick Balkany (député-maire de Levallois-Perret), quelques jours au Maroc avant de rentrer au pays pour gérer une soirée du 31 décembre toujours aussi « chaude » concernant les incendies de voitures malheureusement.
Après le patron du FMI, le parti socialiste n’est, quant à lui, pas en reste. Ségolène Royal a choisi Ouarzazate pour ses vacances. Le couple Chirac s’est, lui, dirigé vers la ville de Taroudant pour les fêtes. Une véritable ruée vers ce pays qui n’est finalement pas étonnante car il est connu pour être une destination jugée « discrète » selon les observateurs.