Je suis contente de toujours recevoir un très bel accueil pour ma musique, qui est aussi bien relayée dans les médias. J’ai donc ma place dans l’univers de la musique à La Réunion.
Qui avez-vous déjà rencontré comme artistes qui seront au festival du Sakifo?
J’ai fait une belle rencontre hier, celle de Hindi Zahra qui se produit le 4 août prochain à 21h45 sur la scène Filaos du Sakifo. Elle est d’origine Berbère. Elle et moi avons un univers de métissage par voie de fait. On est constitué comme ça, c’est notre point commun. On est aussi deux femmes qui portons un projet, seules.
Vous êtes appréciée sur les scènes à La Réunion avec votre style bien à vous. Qu’est-ce que cela provoque en vous comme sensation ?
Je me sens comme une artiste qui véhicule le métissage que je ramène des pays que j’ai pu découvrir en Europe, comme la Grèce, l’Allemagne, l’Italie et la métropole. Tout ça en plus de mon métissage.
Suivez-vous un chemin, un modèle, ou bien est-ce que vous fonctionnez au feeling ?
Je suis mon instinct à 300%. Je ne me fie jamais à la forme dans mon parcours, mais plus au fond et à l’instinct pour savoir si j’y vais ou pas. Je n’ai pas de mission et je ne revendique rien.
De qui vous inspirez-vous ?
Ma musique a pas mal d’influences anglo-saxonnes. J’aime beaucoup Tracy Chapman ou encore Mélissa Laveau.
Quels ont été les moments forts de votre carrière jusqu’ici ?
Ma participation aux Rencontres d’Astaffort en 2007. Mon direct sur W9 lors de l’émission « Station Music ». Il y a aussi l’avant-première de Francis Cabrel, au théâtre de Saint-Gilles en 2009, et la scène du Vince Corner au Sakifo. Cela fait maintenant trois ans que je me suis fixée un projet musical.
Vous êtes nominée pour la récompense Alain Peters à l’occasion du Sakifo Festival cette année. Qu’est-ce que ce prix représenterait pour vous si vous l’emportiez?
C’est déjà un honneur de faire partie des six nominés pour cette récompense. Ce prix serait un coup de pouce pour la suite.
Et la suite, justement ?
Je prépare un EPK (Electronic Press Kit), un CD sur lequel on retrouvera cinq de mes titres. C’est un support plus professionnel qui me permettra de jouer dans les premières parties en métropole.