Les salariées de DFL (Dijoux Fruits et Légumes) étaient en grève du 7 au 10 février dernier pour demander l’application de la convention collective et dénoncer les pressions, les insultes et les humiliations dont elles disent faire l’objet de la part de leur patron, Jean Claude Dijoux.
Un protocole avait été signé le 10 février, il prévoyait notamment l’arrêt des insultes et des pressions. Depuis la reprise du travail, le protocole n’est pas respecté et les salariées de DFL subissent quotidiennement la pression de leur employeur, ne peuvent que déplorer les salariées grévistes accompagnées du syndicat Union Régionale.
Une salariée gréviste est convoquée ce mardi pour un entretien préalable eu licenciement parce qu’elle a revendiqué sa liberté d’expression envers son patron qui lui interdisait de parler à ses collègues.
« i[Aujourd’hui ces 9 femmes ont le choix entre continuer à travailler à DFL et se faire humilier chaque jour un peu plus ou se battre pour leur dignité et sortir la tête haute. Elles ont choisi la deuxième voie et redémarrent la grève à DFL à compter de ce mardi 24 février et ce, pour une durée illimitée]i », prévient le syndicat.